On compose,
De ses choix,
De ses chances.
Que je choie,
Que je danse,
Nous,
Tous pareils.
De haut en bas,
De gauche à droite,
Nous,
Tous pareils.
Que je me meuvent,
Tels un serpent,
De bien de mal,
De morale oscilante.
Que je me rance,
Me noie,
Nous,
Tous pareils.
_______>>>>|\<<<<_______
Je meure dans cet étau,
L'injonction du temps,
De mes maux
Je pleure, je pleure, je pleure
Tel un emo
Je m'émeus d'un rien je le sais,
De ce fol état lié
De la promesse d'un temps
Qui n'a fait que passer
Je m'émeus un temps, c'est passé.
___///__》○《__\\\___
Focus
Je ne veux plus m'abandonner au spleen
Qui m'immobilise !
Ni me reconstruire,
Imperméable mais creux ;
Copie humaine d'un Adam sans rêve
D'un arbre sans sève
___\\\__《○》__///___
Second souffle / Volutes
J'adictionne
Un, plus un, plus un...
Un collier :
Collection de vice
Parure macabre,
Un gisant sur pattes
Agissant sans tact à sa perte prochaine
Un destin tracé au creux d'une main
Un travail assidu
Acidulant jusqu'au miel
Déjà parjure des cieux
Les yeux mi clos devant ma vieillesse Horizon lointain,
Porche pourtant si proche
Cracheur d'étoiles
Souffleur de galaxie
Poetisant avec manière sa décadence Façonneur d'un rêve éteint
Rallumant son cierge chaque soir,
Chaque matin,
Jusqu'à chaque heure,
D'une messe macabre en forme de valse
Miroiteur candide, aussi, dans un verre infini Pour alléger sa tâche
Et égayer le lâche
C'est peine perdu.
_________9.
Solitude
Dans ces eaux troubles,
Je navigue,
Nulle lumière ne me guide.
Seulement le bruit,
Au loin, et l'écho
De quelques bris de verres
Pendulant a un vieil arbre dénudé.
Point de lune pour y trouver son reflet :
C'est d'infini que se pare le vide
Il déborde de tout,
Dévore le sens
Et mes pensées
L'un réponds à l'autre
Et les deux emergent
L'un de l'autre.
Si bas, si bas ;
Entre l'air et la boue
Dans les ondes funestes
Gorgées de noir de Chine
Je vogue en fumée
D'amnésie en insomnie
D'un arrachement à l'autre
Demain, le rêve
Ce soir, rien au compas.
Je sais,
Tu me l'a dit déjà,
Il faut que je
Quitte l'écueil
Mais ces roses là,
Sur le palier,
Qui te les cueuilles ?
Nous sommes presque
Deux inconnus aux pas liés
Deux maudits
L'un de l'autre
Un amalgame bicéphale
Se déchirant un peu plus à chaque avancées Un monstre de nous.
C'est la que je vis ma mie entre parenthèse
De ses choix,
De ses chances.
Que je choie,
Que je danse,
Nous,
Tous pareils.
De haut en bas,
De gauche à droite,
Nous,
Tous pareils.
Que je me meuvent,
Tels un serpent,
De bien de mal,
De morale oscilante.
Que je me rance,
Me noie,
Nous,
Tous pareils.
_______>>>>|\<<<<_______
Je meure dans cet étau,
L'injonction du temps,
De mes maux
Je pleure, je pleure, je pleure
Tel un emo
Je m'émeus d'un rien je le sais,
De ce fol état lié
De la promesse d'un temps
Qui n'a fait que passer
Je m'émeus un temps, c'est passé.
___///__》○《__\\\___
Focus
Je ne veux plus m'abandonner au spleen
Qui m'immobilise !
Ni me reconstruire,
Imperméable mais creux ;
Copie humaine d'un Adam sans rêve
D'un arbre sans sève
___\\\__《○》__///___
Second souffle / Volutes
J'adictionne
Un, plus un, plus un...
Un collier :
Collection de vice
Parure macabre,
Un gisant sur pattes
Agissant sans tact à sa perte prochaine
Un destin tracé au creux d'une main
Un travail assidu
Acidulant jusqu'au miel
Déjà parjure des cieux
Les yeux mi clos devant ma vieillesse Horizon lointain,
Porche pourtant si proche
Cracheur d'étoiles
Souffleur de galaxie
Poetisant avec manière sa décadence Façonneur d'un rêve éteint
Rallumant son cierge chaque soir,
Chaque matin,
Jusqu'à chaque heure,
D'une messe macabre en forme de valse
Miroiteur candide, aussi, dans un verre infini Pour alléger sa tâche
Et égayer le lâche
C'est peine perdu.
_________9.
Solitude
Dans ces eaux troubles,
Je navigue,
Nulle lumière ne me guide.
Seulement le bruit,
Au loin, et l'écho
De quelques bris de verres
Pendulant a un vieil arbre dénudé.
Point de lune pour y trouver son reflet :
C'est d'infini que se pare le vide
Il déborde de tout,
Dévore le sens
Et mes pensées
L'un réponds à l'autre
Et les deux emergent
L'un de l'autre.
Si bas, si bas ;
Entre l'air et la boue
Dans les ondes funestes
Gorgées de noir de Chine
Je vogue en fumée
D'amnésie en insomnie
D'un arrachement à l'autre
Demain, le rêve
Ce soir, rien au compas.
Je sais,
Tu me l'a dit déjà,
Il faut que je
Quitte l'écueil
Mais ces roses là,
Sur le palier,
Qui te les cueuilles ?
Nous sommes presque
Deux inconnus aux pas liés
Deux maudits
L'un de l'autre
Un amalgame bicéphale
Se déchirant un peu plus à chaque avancées Un monstre de nous.
C'est la que je vis ma mie entre parenthèse