Liberté
C'est inscrit sur le devant de nos écoles,
Aux enfants on leur dit que tout le monde à le droit à la parole
Que tous peuvent s'exprimer,
Quelques soient leurs idées,
Qu'il n'y aura aucun jugement
Mais en fait on leur ment.
Car le jugement est permanent,
Sur internet tout le monde est véhément,
Tu dois être un mouton,
Sinon on pense que tu es con,
Que tu ne devrais pas donner ton avis
Et ils font tout pour te pourrir la vie.
Que tu ferais mieux de faire comme dans l'armée
De te battre pour la liberté,
Défendre les couleurs de ton pays,
Quitte à sortir ton fusil
Contre ceux qui n'ont pas les mêmes règles que nous
Alors on dit que la liberté ils la bafouent
Pour pouvoir se justifier de nos actes.
On distribuera des tracts
Pour montrer les valeurs auxquelles il faut croire
Celles écrites par ceux qui ont le pouvoir.
Ceux qui se battent que pour leur égo
Ceux qui vous disent que l'on est tous égaux
Qui vivent dans des grand palais,
Alors que d'autres ont à peine de quoi manger.
Qui triment pour un salaire de misère
Et que personne ne se bougent dans les ministères
Parce que les patrons des grandes entreprises
Eux ne connaissent pas la crise.
Qu'ils virent des employés
Qui ont traversés la mer pour pouvoir travailler,
Ceux que l'on regarde de travers
Parce qu'ils font de drôles de prières
Que l'on ne comprend pas leur religion
Alors on succombe à l'oppression
On les rejette comme si ils étaient différents
Mais on se dit un peuple aimant.
Que l'on est tous frères et sœurs
Mais on ne se rejoint que dans les pleurs
Quand on se retrouve dans la rue
A pleurer ceux que l'on a perdu
Ceux qui se sont battus à coups de crayons à coups de stylos
A l'époque nous étions encore tous Charlie Hebdo
Que l'on n'était pas tous paranoïaque
Que le monde n'était pas devenu hypocondriaque
Dès que quelqu'un se met à tousser
On le regarde comme si c'était un pestiféré
Comme si c'était un chien errant avec des puces
Tout ça parce qu'on croit qu'il a le coronavirus
Encore pire si tu es asiatique
On sera prêt pour te lyncher sur la place publique
Comme au moyen age avec les sorcières.
Ne t'inquiète pas on s'approche de l'hiver nucléaire
A ce moment là on sera tous en deuil,
Ou bien dans un cercueil
Et là les mots liberté, égalité et fraternité
Seront une devise que l'on pourra enfin honorer
C'est inscrit sur le devant de nos écoles,
Aux enfants on leur dit que tout le monde à le droit à la parole
Que tous peuvent s'exprimer,
Quelques soient leurs idées,
Qu'il n'y aura aucun jugement
Mais en fait on leur ment.
Car le jugement est permanent,
Sur internet tout le monde est véhément,
Tu dois être un mouton,
Sinon on pense que tu es con,
Que tu ne devrais pas donner ton avis
Et ils font tout pour te pourrir la vie.
Que tu ferais mieux de faire comme dans l'armée
De te battre pour la liberté,
Défendre les couleurs de ton pays,
Quitte à sortir ton fusil
Contre ceux qui n'ont pas les mêmes règles que nous
Alors on dit que la liberté ils la bafouent
Pour pouvoir se justifier de nos actes.
On distribuera des tracts
Pour montrer les valeurs auxquelles il faut croire
Celles écrites par ceux qui ont le pouvoir.
Ceux qui se battent que pour leur égo
Ceux qui vous disent que l'on est tous égaux
Qui vivent dans des grand palais,
Alors que d'autres ont à peine de quoi manger.
Qui triment pour un salaire de misère
Et que personne ne se bougent dans les ministères
Parce que les patrons des grandes entreprises
Eux ne connaissent pas la crise.
Qu'ils virent des employés
Qui ont traversés la mer pour pouvoir travailler,
Ceux que l'on regarde de travers
Parce qu'ils font de drôles de prières
Que l'on ne comprend pas leur religion
Alors on succombe à l'oppression
On les rejette comme si ils étaient différents
Mais on se dit un peuple aimant.
Que l'on est tous frères et sœurs
Mais on ne se rejoint que dans les pleurs
Quand on se retrouve dans la rue
A pleurer ceux que l'on a perdu
Ceux qui se sont battus à coups de crayons à coups de stylos
A l'époque nous étions encore tous Charlie Hebdo
Que l'on n'était pas tous paranoïaque
Que le monde n'était pas devenu hypocondriaque
Dès que quelqu'un se met à tousser
On le regarde comme si c'était un pestiféré
Comme si c'était un chien errant avec des puces
Tout ça parce qu'on croit qu'il a le coronavirus
Encore pire si tu es asiatique
On sera prêt pour te lyncher sur la place publique
Comme au moyen age avec les sorcières.
Ne t'inquiète pas on s'approche de l'hiver nucléaire
A ce moment là on sera tous en deuil,
Ou bien dans un cercueil
Et là les mots liberté, égalité et fraternité
Seront une devise que l'on pourra enfin honorer