Tout m’apparaît si frêle
Sur le mirage de tes eaux
On voit entre les poutrelles
Frissonner ta peau
Je sens frémir l’encre de tes vagues
Tu es si pâle sous la lampe du ciel
Et tes reflets de jade
Miroitent en fines ficelles
Quand la nuit s’évade dans la lumière de l’aube
Tu confies à ma plume toutes les écumes
De ta marée haute
Sous un horizon de brume
Et ton chant en cadence
Touche les lèvres de mon cœur
Comme un baiser d’amante
Et chasse toutes mes peurs
Sur le papier tu vogues pour ne pas mourir
Sur la grève, sur la rive
Et me pousse à écrire
Ton désir de vivre
Sur le rivage
Poésie de coquillage
@ Dominique Chouinard