J'empruntais cette petite route de terre chaque soir, depuis des années, après mon service au seul bar du coin. Dénuée de lampadaires à proximité d'une forêt, elle était assez effrayante. Je n'ai jamais eu peur de l'emprunter, je rentrais chez moi en sifflotant à la lumière de la lune, parfois un coup dans le nez. Je ne risquais rien, par ici tout le monde se connaissait et les histoires de fantôme ne m'ont jamais vraiment impressionné.
Ce soir-là, tout était différent. Je l'ai senti dès que j'ai posé le pied dehors. Je me sentais observé, oppressé. Je pris le chemin de la maison mais le malaise que je ressentais ne cessait de s'accentuer. L'endroit me parut tout à coup vraiment sinistre. Je décidai d'accélérer le pas, m'intimant que ce n'était rien d'autre que la fatigue qui me gagnait.
J'ai cru que mon cœur allait défaillir lorsque je l'ai vue. Une silhouette imposante, d'un homme, d'une femme, je ne saurais vous dire. Elle se tenait dos à moi, regardait la forêt les jambes écartés. Je commençais à avoir la chair de poule, les poils se hérissaient sur mes bras. Je n'avais qu'une seule pensée, rentrer chez moi au plus vite. Mes jambes en décidèrent autrement et commencèrent à se diriger vers la forêt. La silhouette ne bougeait pas, silencieuse. Je me frottais le visage pensant : "Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Quand j'ouvris les yeux, que j'avais fermés à peine deux secondes, la silhouette avait commencé à creuser. Mais qu'est-ce que cette personne pouvait bien faire ici, en pleine nuit à creuser je ne sais trop quoi par ce froid glacial ? Mon esprit me dictait de fuir pressentant le danger mais mon corps obéissait à une force mystérieuse qui me poussait vers elle.
Je me rapprochais de plus en plus et bonté divine c'était une tombe, une tombe de la taille d'un homme qu'elle était en train de creuser. J'aurais dû prendre mes jambes à mon cou et fuir en l'entendant ricaner non-stop derrière moi mais j'étais paralysé par la peur.
Je ne distinguais toujours pas le visage de la silhouette.
Ce que je vis en revanche me fit perdre mes moyens.
Une pierre juste à côté de la tombe ou était inscrit mon nom, ma date de naissance ainsi que la date de ma mort : Nicolas Paeau 1980-2020.
J'étais là, face à cette silhouette qui se délectait de me voir aussi terrifié, ne pouvant plus ni bouger ni parler.
Marie Val.
Ce soir-là, tout était différent. Je l'ai senti dès que j'ai posé le pied dehors. Je me sentais observé, oppressé. Je pris le chemin de la maison mais le malaise que je ressentais ne cessait de s'accentuer. L'endroit me parut tout à coup vraiment sinistre. Je décidai d'accélérer le pas, m'intimant que ce n'était rien d'autre que la fatigue qui me gagnait.
J'ai cru que mon cœur allait défaillir lorsque je l'ai vue. Une silhouette imposante, d'un homme, d'une femme, je ne saurais vous dire. Elle se tenait dos à moi, regardait la forêt les jambes écartés. Je commençais à avoir la chair de poule, les poils se hérissaient sur mes bras. Je n'avais qu'une seule pensée, rentrer chez moi au plus vite. Mes jambes en décidèrent autrement et commencèrent à se diriger vers la forêt. La silhouette ne bougeait pas, silencieuse. Je me frottais le visage pensant : "Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Quand j'ouvris les yeux, que j'avais fermés à peine deux secondes, la silhouette avait commencé à creuser. Mais qu'est-ce que cette personne pouvait bien faire ici, en pleine nuit à creuser je ne sais trop quoi par ce froid glacial ? Mon esprit me dictait de fuir pressentant le danger mais mon corps obéissait à une force mystérieuse qui me poussait vers elle.
Je me rapprochais de plus en plus et bonté divine c'était une tombe, une tombe de la taille d'un homme qu'elle était en train de creuser. J'aurais dû prendre mes jambes à mon cou et fuir en l'entendant ricaner non-stop derrière moi mais j'étais paralysé par la peur.
Je ne distinguais toujours pas le visage de la silhouette.
Ce que je vis en revanche me fit perdre mes moyens.
Une pierre juste à côté de la tombe ou était inscrit mon nom, ma date de naissance ainsi que la date de ma mort : Nicolas Paeau 1980-2020.
J'étais là, face à cette silhouette qui se délectait de me voir aussi terrifié, ne pouvant plus ni bouger ni parler.
Marie Val.