Cette après-midi-là, Sara s'ennuyait. Ayant terminé tous les livres qu'elle avait empruntés à la bibliothèque, elle ne savait pas quoi faire. Fille unique, elle n'avait personne avec qui s'amuser et ses parents travaillaient toute la journée, ne rentrant que tard le soir. Sara avait appris très tôt la débrouillardise, elle n'avait pas le choix de toute façon, elle ne pouvait compter que sur elle-même. Dès l'âge de huit ans, on avait estimé qu'elle pouvait rester seule à la maison, qu'elle n'avait plus besoin de baby-sitter, qu'elle était une grande fille maintenant. « Ce sera de l'argent gaspillé en moins » disait son père.
Elle regarda sa montre, il n'était que quatorze heures. Qu'allait-elle bien pouvoir faire de son après-midi ? Cette situation l'agaçait au plus haut point mais que pouvait-elle faire, face à des parents qui ne se préoccupaient pas de son bien-être, tant qu'ils ramenaient assez d'argent à la maison pour lui offrir des jeux dont elle ne voulait même pas ? Tout ce qu'elle voulait c'était passer du temps avec sa famille, leur parler de ses livres, faire des activités comme une famille normale.
Sara décida d'aller rendre visite à son cousin qui habitait à deux pâtés de maisons. Elle n'ignorait pas que Stéphane détestait passer du temps avec elle, car elle n'était qu'une gamine de 12ans. En pleine crise d'adolescence, Stéphane ne pensait qu'à s'amuser avec ses copains, avec qui il ne faisait que boire et fumer. Sans le prévenir, elle se mit en route convaincu qu'il serait plus gentil avec elle cette fois-ci. C'est ce qu'elle se disait à chaque fois, sauf qu'il était toujours aussi désagréable.
La musique battait son plein, personne ne l'entendit entrer. Se dirigeant vers la cuisine pour se rafraichir, elle tomba nez à nez avec Paul, le meilleur ami de son cousin. Il empestait la bière et le cannabis.
Il la regarda de haut en bas, montrant son plus beau sourire :
" Tu es très mignonne toi, c'est quoi ton petit nom ?"
Elle se dégagea en essayant de dissimuler sa crainte. Lorsque Stéphane l'aperçut, il lui demanda ce qu'elle foutait là, qu'il n'avait pas de temps pour les enfants.
" Je ne suis plus une enfant", dit-elle sur les nerfs. Elle en avait plus que marre qu'on la mette de côté partout où elle allait. Elle voulait rester avec eux et ils n'avaient pas le choix car elle ne bougerait pas d'ici.
Stéphane regarda son ami puis posa son regard sur elle. C'est vrai qu'elle n'était plus une enfant, elle commençait à avoir de la poitrine, des formes. Il la regardait avec envie. Elle était belle sa petite cousine. Grande, mince avec de longues jambes magnifiques, elle ne ressemblait plus à une enfant. Il se lécha les lèvres et lui répondit que finalement si elle voulait s'amuser, il y avait peut-être un moyen.

 
Ayant compris le message, Paul finit sa bière et attrapa Sara de force pour l'emmener dans la chambre de Stéphane, sa main plaquée sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Il la posa délicatement sur le lit, faisant attention à ne pas blesser ce joli petit corps qu'il allait s'approprier. Stéphane lui promit que Paul enlèverait sa main si elle promettait d'arrêter de crier. Sara hocha la tête. Dès qu'il l'eut enlevé, elle cria de toutes ses forces.
Les garçons lui collèrent un gros morceau de scotch sur la bouche pour la faire taire, puis Stéphane commença à la déshabiller pendant que Paul lui bloquait les bras. Stéphane baissa son pantalon pour laisser apparaitre son pénis dur. Il empoigna les poignets de sa cousine et commença à l'embrasser dans le cou, à lécher ses seins. Pendant ce temps, Paul s'était emparé de son téléphone portable pour tout filmer.
         Sara n'avait jamais été du genre à se laisser faire. Elle avait son caractère et savait très bien se défendre. A l'école, elle passait son temps à sauver ceux qui se faisaient harceler, tenant tête aux agresseurs. Elle se débattait encore lorsqu'il la pénétra. Elle poussa un cri de douleur, il n'y allait pas doucement, pressé d'assouvir son désir. Elle cessa de lutter, comprenant qu'elle ne pouvait plus rien y faire. Stéphane libéra alors ses mains.
         Une idée traversa alors son esprit, elle savait ce qu'elle allait faire. Elle enleva le scotch de sa bouche et plaça ses mains autour du cou de cet être répugnant, qui lui volait son innocence alors qu'il la traitait de pute qui aimait ça. Lorsqu'elle vit que c'était le bon moment, elle attrapa d'une main ses cheveux gras et posa l'autre sur son épaule. Stéphane se mit alors à hurler.
         Sara avait planté ses dents dans son cou de toutes ces forces et le mordait jusqu'au sang. Elle aurait pu le lâcher quand elle vit le sang couler sur sa peau. Mais elle se rendait compte qu'elle aimait ça, elle se mit à suçer son sang, à lui arracher des lambeaux de peau. Il réussit à se dégager mais un bout de sa peau resta coincé dans les dents de Sara, qui s'empressa de savourer ce petit bout de son cousin comme si c'était une cuisse de poulet.
         Les garçons la regardèrent stupéfaits et finirent par s'enfuir lorsqu'elle se leva prête à bondir sur eux tel un lion sur sa proie.