Résumé du romanLe même jour, cinq amis disparaissent…
Tous ont laissé une lettre à leur famille respective dans laquelle ils évoquent une absence d’un an. Quel évènement a pu provoquer ce départ si soudain ?
Sans aucune nouvelle, leurs proches s’inquiètent. Mais dix-huit mois plus tard, l’un d’eux réapparaît, victime d’amnésie dissociative. Le détective chargé de l’affaire va se confronter à une personnalité énigmatique.
Quelle est la part de vérité ? Que sont devenus les autres ?
Ce quatrième roman de Katell Curcio vous plonge dans une histoire où les instincts les plus noirs se dissimulent derrière les apparences les plus anodines.


Mon avis
Dans le cadre d’un challenge littéraire organisé sur Instagram, je suis entrée dans un rythme de lecture où je finis presque deux livres par semaine (ce qui m’arrange, parce que ma liste de lecture s’allongeait à vue d’œil…). Et parmi les romans lus cette semaine, se trouvait « Ils n’auraient pas dû » de Katell Crucio. Un roman qui m’a été proposé via Simplement Pro (encore une fois. Je fais beaucoup de bonnes découvertes via ce site !). Le résumé m’a définitivement intriguée, la couverture est très jolie, j’avais hâte de me plonger dans cette lecture. Et maintenant, je reviens vers vous pour vous faire part de mon avis sur cette lecture ! Est-ce que j’ai aimé, est-ce que je n’ai pas aimé ?
Je vous dit tout !
Je vous préviens : le prologue m’a clairement perdue. En trois petits paragraphes, je suis passée de « okay, une journée normale » à « … QUOI ?! ». Autant vous dire que derrière, j’avais énormément de question et j’ai eu peur de ne pas avoir droit à toutes les réponses en seulement 150 pages. Et au final, on a la réponse dès le premier chapitre, donc pas de soucis, tout va bien ! On commence donc le roman dans une demeure dans laquelle on retrouve quinze personnes (seize si on compte Marc). Ce sont les parents de 5 jeunes adultes, amis, de 18 ans qui ont visiblement disparu le même jour en laissant derrière eux une lettre (ou un message sur un répondeur) pour expliquer qu’ils sont partis mais qu’ils reviendront dans un an. Or, nous sommes désormais 18 mois plus tard et aucune trace des jeunes… Le roman commence donc par l’interrogatoire des parents de chacun des enfants, où on découvre la vie de famille et les relations entre les adultes (pas toujours super bonnes). On a aussi le droit à quelques chapitres de flash-back (je ne dirais pas sur quoi ils portent, il faudra lire le livre !). Le mystère bat son plein ! Jusqu’à ce que l’une des jeunes (Olivia) réapparaisse… Dans un drôle d’état. Aucun souvenir de son nom, de son prénom ou de sa famille… Hum.
Niveau intrigue, je trouve que réussir à tout faire tenir en 150 pages est un exploit. Elle est riche, complexe et très intéressante, j’ai été surprise de voir à quelle vitesse j’ai pu lire ce roman. La fin m’a rendu extrêmement confuse et je sais que je n’aurai jamais la réponse (snif). Je dois avouer que le roman s’est joué de moi à multiple reprise, jusqu’au dénouement final. Je ne m’attendais pas à ce que le coupable soit cette personne et la fin m’a presque donné envie de pleurer. Au final, c’est un beau roman sur l’importance de contrôler sa colère et ses sentiments et surtout, sur l’importance de la communication. J’ai aimé la citation « quand monsieur et madame tout le monde pète un câble » (grosso modo, ce n’est pas la citation exacte), qui montre bien que n’importe qui peut faire n’importe quoi s’il ou elle est incapable de prendre sur soi ou si justement, il passe trop de temps à enfermer ses sentiments dans une bouteille et faire la/le cocotte-minute. Donc vraiment, une fin qui m’a profondément bouleversée et un roman que je vous conseille à 100% !