Résumé : "La pitié n'a pas de sens si elle te mène au danger... Souviens-t’ en."
Blanche et Cornélia n'ont guère l'étoffe des héroïnes. Elles sont fauchées, hirsutes, dorment en pyjama girafe et cohabitent vaillamment avec Greg, leur chat galeux mangeur de patates.
Mais lorsqu'elles rencontrent un jeune sans-abri par hasard, leur vie devient soudain beaucoup plus palpitante. Pourquoi leur offre-t-il ces masques somptueux ? Dans quel but leur confie-t-il un étrange colis ?
Bientôt, leur quotidien déraille pour de bon. Un autre monde colonise le leur : une dimension mystérieuse emplie de tarasques, de dragons orchidées et de lièvres ailés.
Et à cette faune improbable s'ajoutent deux inconnus aussi louches que séduisants, qui manœuvrent dans l'ombre...
Mon avis : J’avais déjà pu entendre parler de cette auteure lorsque j’ai vu fleurir, il y a quelques mois, des publications sur son roman « Par le Fer et le Feu », une dark fantasy touchant à des sujets difficiles, tel que le viol notamment. Au départ, je m’étais dit que j’allais me lancer dans cette aventure (sachant que je ne suis pas la plus grande amatrice de romance, je pensais me lancer dans cette histoire pour changer mon opinion). Suite à une discussion avec l’auteure, je me suis plutôt dirigée vers l’une de ses nouvelles parutions : « Masques & Monstres : Magie d’Artisan », le premier tome d’une duologie. Je suis tombée absolument sous le charme de la couverture (des créatures, du violet et une jolie police d’écriture ? N’en dites pas plus !) et je me suis plongée dans cet univers dès le roman en ma possession !
Le prologue met tout de suite dans l’ambiance. Ce n’est pas parce que ce roman est une jolie fantasy que la notion de « dark » est totalement effacée. On commence donc par une jolie petite scène entre un jeune homme et son animal, une chimère, qui revienne après être allé chercher de l’eau. Une scène avec beaucoup de légèreté et d’humour, ce qui tranche totalement avec la page suivante, où une jeune fille se fige avec horreur après avoir découvert…une plume. Sur le moment, j’ai tiqué et j’ai été prise d’un fou-rire, calmée après deux pages, quand on assiste littéralement à un massacre en l’espace de trois paragraphes. Autant vous dire qu’en commençant le chapitre 1, j’avais déjà l’estomac bien lourd. Pourtant, le début du roman est tout de même plus léger. On est tout de suite introduit aux masques, fabriqués par ce qui semble être un SDF qui les vend 5 euros (alors que vu la description, ils en valent beaucoup plus) et ont été achetés par deux filles, Blanche et Cornélia, qui vivent dans leur chat Greg et qui ont reçu, dans un carton, une bien étrange créature à six pattes qui répond au doux nom de « Pouet » (le prochain que je vois se moquer de « Monsieur Miaou » après ça, je vous jure…). Bon, il y a tout de même des moments assez gore (je considère qu’à partir du moment où des créatures commencent à manger des parties de ton corps et que c’est décrit, c’est gore) donc si vous n’aimez pas ce genre de détails, ce roman n’est peut-être pas fait pour vous.
Le roman en lui-même est exactement ce que j’attends d’un roman qui traite de monstres, tout en se déroulant sur Terre. Notamment quand cela signifie confier des créatures mystiques et plutôt violente à deux adolescentes humaines qui n’y connaissent strictement rien. Je vous laisse imaginer comment la cohabitation se passe, dans un petit appartement ? Voilà. Mal. Et il faut dire que pour couronner le tout, les deux personnes qui s’y connaissent sont…absolument infectes ? Aegeus a de bons moments mais la plupart du temps ce n’est quand même pas glop hein. J’aimerai beaucoup sa complicité avec Cornélia, qui est très bien exploitée et construire, mais en dehors de ça il reste assez froid et violent dans ses propos. J’ai adoré la magie des masques, même si encore une fois, c’est traité avec beaucoup de « dark » dans ma « fantasy ». Disons que si vous vous attendez à des arc-en-ciel et de la magie à paillettes, vous allez être assez déçus. On est plutôt sur des transformations à base de douleur et un bon potentiel de devenir le Joker au niveau du mental.
[SPOILER] Au final, le roman se termine là où je pensais qu’il commencerait : par l’entrée des filles dans le monde magique.
J’ai été dans l’ensemble assez surprise par ce roman. Au-delà de la violence dans certaines descriptions qui ne pas m’a gênée plus que ça, il m’a surtout amenée dans des directions auxquelles je ne m’attendais pas, avec des personnages extrêmement attachant (même toi, Aegeus, même si je VEUX en savoir plus sur toi dans la suite) et des créatures absolument adorable, malgré leurs violences (hehe). Sans parler des illustrations du bestiaire à la fin du roman et les images des personnages… Ce roman est une véritable œuvre d’art et j’ai été ravie de le lire. J’ai vraiment hâte de lire la suite, de découvrir « La Strate » et de savoir quel sort va être réservée à nos deux sœurs et à leurs créatures !
Blanche et Cornélia n'ont guère l'étoffe des héroïnes. Elles sont fauchées, hirsutes, dorment en pyjama girafe et cohabitent vaillamment avec Greg, leur chat galeux mangeur de patates.
Mais lorsqu'elles rencontrent un jeune sans-abri par hasard, leur vie devient soudain beaucoup plus palpitante. Pourquoi leur offre-t-il ces masques somptueux ? Dans quel but leur confie-t-il un étrange colis ?
Bientôt, leur quotidien déraille pour de bon. Un autre monde colonise le leur : une dimension mystérieuse emplie de tarasques, de dragons orchidées et de lièvres ailés.
Et à cette faune improbable s'ajoutent deux inconnus aussi louches que séduisants, qui manœuvrent dans l'ombre...
Mon avis : J’avais déjà pu entendre parler de cette auteure lorsque j’ai vu fleurir, il y a quelques mois, des publications sur son roman « Par le Fer et le Feu », une dark fantasy touchant à des sujets difficiles, tel que le viol notamment. Au départ, je m’étais dit que j’allais me lancer dans cette aventure (sachant que je ne suis pas la plus grande amatrice de romance, je pensais me lancer dans cette histoire pour changer mon opinion). Suite à une discussion avec l’auteure, je me suis plutôt dirigée vers l’une de ses nouvelles parutions : « Masques & Monstres : Magie d’Artisan », le premier tome d’une duologie. Je suis tombée absolument sous le charme de la couverture (des créatures, du violet et une jolie police d’écriture ? N’en dites pas plus !) et je me suis plongée dans cet univers dès le roman en ma possession !
Le prologue met tout de suite dans l’ambiance. Ce n’est pas parce que ce roman est une jolie fantasy que la notion de « dark » est totalement effacée. On commence donc par une jolie petite scène entre un jeune homme et son animal, une chimère, qui revienne après être allé chercher de l’eau. Une scène avec beaucoup de légèreté et d’humour, ce qui tranche totalement avec la page suivante, où une jeune fille se fige avec horreur après avoir découvert…une plume. Sur le moment, j’ai tiqué et j’ai été prise d’un fou-rire, calmée après deux pages, quand on assiste littéralement à un massacre en l’espace de trois paragraphes. Autant vous dire qu’en commençant le chapitre 1, j’avais déjà l’estomac bien lourd. Pourtant, le début du roman est tout de même plus léger. On est tout de suite introduit aux masques, fabriqués par ce qui semble être un SDF qui les vend 5 euros (alors que vu la description, ils en valent beaucoup plus) et ont été achetés par deux filles, Blanche et Cornélia, qui vivent dans leur chat Greg et qui ont reçu, dans un carton, une bien étrange créature à six pattes qui répond au doux nom de « Pouet » (le prochain que je vois se moquer de « Monsieur Miaou » après ça, je vous jure…). Bon, il y a tout de même des moments assez gore (je considère qu’à partir du moment où des créatures commencent à manger des parties de ton corps et que c’est décrit, c’est gore) donc si vous n’aimez pas ce genre de détails, ce roman n’est peut-être pas fait pour vous.
Le roman en lui-même est exactement ce que j’attends d’un roman qui traite de monstres, tout en se déroulant sur Terre. Notamment quand cela signifie confier des créatures mystiques et plutôt violente à deux adolescentes humaines qui n’y connaissent strictement rien. Je vous laisse imaginer comment la cohabitation se passe, dans un petit appartement ? Voilà. Mal. Et il faut dire que pour couronner le tout, les deux personnes qui s’y connaissent sont…absolument infectes ? Aegeus a de bons moments mais la plupart du temps ce n’est quand même pas glop hein. J’aimerai beaucoup sa complicité avec Cornélia, qui est très bien exploitée et construire, mais en dehors de ça il reste assez froid et violent dans ses propos. J’ai adoré la magie des masques, même si encore une fois, c’est traité avec beaucoup de « dark » dans ma « fantasy ». Disons que si vous vous attendez à des arc-en-ciel et de la magie à paillettes, vous allez être assez déçus. On est plutôt sur des transformations à base de douleur et un bon potentiel de devenir le Joker au niveau du mental.
[SPOILER] Au final, le roman se termine là où je pensais qu’il commencerait : par l’entrée des filles dans le monde magique.
J’ai été dans l’ensemble assez surprise par ce roman. Au-delà de la violence dans certaines descriptions qui ne pas m’a gênée plus que ça, il m’a surtout amenée dans des directions auxquelles je ne m’attendais pas, avec des personnages extrêmement attachant (même toi, Aegeus, même si je VEUX en savoir plus sur toi dans la suite) et des créatures absolument adorable, malgré leurs violences (hehe). Sans parler des illustrations du bestiaire à la fin du roman et les images des personnages… Ce roman est une véritable œuvre d’art et j’ai été ravie de le lire. J’ai vraiment hâte de lire la suite, de découvrir « La Strate » et de savoir quel sort va être réservée à nos deux sœurs et à leurs créatures !