Résumé : Son complice en Aza démasqué, le Grand Maître Tazig Kozh doit mettre son plan à exécution sans plus tarder. La conquête du Pays de Dôn commence.
Maud et ses amis s’élancent alors pour le contrer. Sauront-ils l’arrêter avant que n’éclate la guerre entre Dôn et Llyr ? Forts de leur nouveau secret, arriveront-ils à faire face à la menace du Fléau et à celle des soldats au tatouage de serpent ?
Mon avis : J’ai commencé cette tétralogie il y a maintenant plusieurs mois et j’ai pu vous partager chacun de mes avis sur les tomes précédents. Lors des trois précédentes critiques, j’avais parlé de l’évolution des personnages, de la densification de l’intrigue et de l’amélioration de la plume de l’auteure à chaque nouveau tome. Aujourd’hui, je viens vous parler du dernier tome de cette saga : « Les contes d’Erenn – Tome 4 : l’Héritier ». Un dernier tome qui nous offre les réponses soulevées dès le tome 1, ainsi que l’arc final de chacun des personnages. C’est toujours assez émouvant de terminer une série, parce que cet « au-revoir » final aux personnages fait toujours mal au cœur. Bref, je ne m’attarde pas… Je vous dis tout !
Ce dernier tome commence par une narration de Maud, qui nous rappelle l’état des personnages lors des tomes précédents : Luke, resté pour servir l’Ordre de Lugh, tandis que le reste du groupe se dirige vers le désert Aza. Maud, capturée, apprend l’histoire des Sources du Chaos de la bouche d’Elliott Da Fay, seigneur de l’oasis avant qu’il ne soit éliminé par les amis de Maud, venus la récupérer. Nous finissions le tome III en sachant que la menace de Tazig Kozh plane toujours et qu’elle va bientôt être mise en exécution. On finit par commencer réellement le roman par la livraison d’un « vaccin » contre le Fléau (ce qui n’est pas sans rappeler les livraisons de vaccins contre le COVID-19) avant de revenir sur nos héros. On assiste à la cérémonie de mariage de Jildaz et Télia, commençant le roman sur une note de bonheur qui fait encore plus mal quand on sait que ça ne durera probablement pas. Quelque part, ça m’a rappelé le dernier film de « Hunger Games », qui commence par un mariage avant que toutes les horreurs n’arrivent, ce qui rend le reste de l’histoire d’autant plus tragique et dur qu’on SAIT que les horreurs arrivent mais que les personnages, eux, préfèrent rester dans l’ignorance – voire SONT ignorants.
Parlons personnages. Encore une fois, les arcs et les évolutions des personnages sont excellemment traités dans ce tome. On a bien sûr Maud, qui est probablement la plus importante pour l’histoire, même si je ne peux pas dire pourquoi sans vous spoiler l’intégralité de la saga. C’est un personnage que j’apprécie en fonction des moments. Disons qu’elle a des réactions et des actions que j’ai du mal à cautionner et qui, du coup, fait qu’à ce moment je ne l’aime pas. MAIS parfois, elle est incroyable. Donc c’est un personnage que j’appelle « 50/50 ». Ensuite nous avons Luke, une nouvelle fois, emporte le gâteau si je puis dire, puisqu’on continue de creuser sa dualité interne grâce à la « révélation » de sa réelle paternité. On a également la relation entre Vesper et Gaël qui continue d’être exploitée et enrichie, pour mon plus grand plaisir. J’ai bien aimé l’évolution du personnage d’Aurélia également. C’est un personnage qui me plaît beaucoup et ce depuis son arrivée, alors c’est sans surprise que son évolution me plaise le plus. Brewenn est un personnage auquel je ne m’attendais pas du tout. Enfin, je n’en attendais rien. C’est un personnage secondaire très attaché à Luke et auquel Luke est très attaché également. Je ne pensais pas le voir prendre autant d’importance dans ce dernier tome, au final.
En termes d’intrigue, on commence petit à petit à avoir des réponses sur certaines des questions qu’on se pose depuis le tome 1. Etant donné que ceci est un dernier tome, je ne peux pas m’étendre sur lesdites réponses sans spoiler le reste de la saga, donc je vais devoir être brève. Je dois avouer que la tournure de ce tome m’a prise par surprise. Je ne m’attendais pas forcément à ce qu’il y ait autant de retournement de situation. Je m’attendais à avoir un peu plus de chapitres du point de vue du vilain de l’histoire, Tazig Koz, pour comprendre son point de vue et avoir plus d’introspection sur ses intentions. Au final, la fin est un peu ce à quoi je m’attendais. Elle est… « bitter sweet », comme dirait nos amis anglophones. A la fois très triste et emplie d’espoir pour le futur. C’est une note parfaite sur laquelle s’arrêter pour cette saga et je ne peux que vous encourager à la lire !
Maud et ses amis s’élancent alors pour le contrer. Sauront-ils l’arrêter avant que n’éclate la guerre entre Dôn et Llyr ? Forts de leur nouveau secret, arriveront-ils à faire face à la menace du Fléau et à celle des soldats au tatouage de serpent ?
Mon avis : J’ai commencé cette tétralogie il y a maintenant plusieurs mois et j’ai pu vous partager chacun de mes avis sur les tomes précédents. Lors des trois précédentes critiques, j’avais parlé de l’évolution des personnages, de la densification de l’intrigue et de l’amélioration de la plume de l’auteure à chaque nouveau tome. Aujourd’hui, je viens vous parler du dernier tome de cette saga : « Les contes d’Erenn – Tome 4 : l’Héritier ». Un dernier tome qui nous offre les réponses soulevées dès le tome 1, ainsi que l’arc final de chacun des personnages. C’est toujours assez émouvant de terminer une série, parce que cet « au-revoir » final aux personnages fait toujours mal au cœur. Bref, je ne m’attarde pas… Je vous dis tout !
Ce dernier tome commence par une narration de Maud, qui nous rappelle l’état des personnages lors des tomes précédents : Luke, resté pour servir l’Ordre de Lugh, tandis que le reste du groupe se dirige vers le désert Aza. Maud, capturée, apprend l’histoire des Sources du Chaos de la bouche d’Elliott Da Fay, seigneur de l’oasis avant qu’il ne soit éliminé par les amis de Maud, venus la récupérer. Nous finissions le tome III en sachant que la menace de Tazig Kozh plane toujours et qu’elle va bientôt être mise en exécution. On finit par commencer réellement le roman par la livraison d’un « vaccin » contre le Fléau (ce qui n’est pas sans rappeler les livraisons de vaccins contre le COVID-19) avant de revenir sur nos héros. On assiste à la cérémonie de mariage de Jildaz et Télia, commençant le roman sur une note de bonheur qui fait encore plus mal quand on sait que ça ne durera probablement pas. Quelque part, ça m’a rappelé le dernier film de « Hunger Games », qui commence par un mariage avant que toutes les horreurs n’arrivent, ce qui rend le reste de l’histoire d’autant plus tragique et dur qu’on SAIT que les horreurs arrivent mais que les personnages, eux, préfèrent rester dans l’ignorance – voire SONT ignorants.
Parlons personnages. Encore une fois, les arcs et les évolutions des personnages sont excellemment traités dans ce tome. On a bien sûr Maud, qui est probablement la plus importante pour l’histoire, même si je ne peux pas dire pourquoi sans vous spoiler l’intégralité de la saga. C’est un personnage que j’apprécie en fonction des moments. Disons qu’elle a des réactions et des actions que j’ai du mal à cautionner et qui, du coup, fait qu’à ce moment je ne l’aime pas. MAIS parfois, elle est incroyable. Donc c’est un personnage que j’appelle « 50/50 ». Ensuite nous avons Luke, une nouvelle fois, emporte le gâteau si je puis dire, puisqu’on continue de creuser sa dualité interne grâce à la « révélation » de sa réelle paternité. On a également la relation entre Vesper et Gaël qui continue d’être exploitée et enrichie, pour mon plus grand plaisir. J’ai bien aimé l’évolution du personnage d’Aurélia également. C’est un personnage qui me plaît beaucoup et ce depuis son arrivée, alors c’est sans surprise que son évolution me plaise le plus. Brewenn est un personnage auquel je ne m’attendais pas du tout. Enfin, je n’en attendais rien. C’est un personnage secondaire très attaché à Luke et auquel Luke est très attaché également. Je ne pensais pas le voir prendre autant d’importance dans ce dernier tome, au final.
En termes d’intrigue, on commence petit à petit à avoir des réponses sur certaines des questions qu’on se pose depuis le tome 1. Etant donné que ceci est un dernier tome, je ne peux pas m’étendre sur lesdites réponses sans spoiler le reste de la saga, donc je vais devoir être brève. Je dois avouer que la tournure de ce tome m’a prise par surprise. Je ne m’attendais pas forcément à ce qu’il y ait autant de retournement de situation. Je m’attendais à avoir un peu plus de chapitres du point de vue du vilain de l’histoire, Tazig Koz, pour comprendre son point de vue et avoir plus d’introspection sur ses intentions. Au final, la fin est un peu ce à quoi je m’attendais. Elle est… « bitter sweet », comme dirait nos amis anglophones. A la fois très triste et emplie d’espoir pour le futur. C’est une note parfaite sur laquelle s’arrêter pour cette saga et je ne peux que vous encourager à la lire !