Résumé : La cité universitaire de Savoriur, dédiée aux savoirs, est réputée pour son ouverture d’esprit. Accueillant une population cosmopolite où chaque culture cohabite et se nourrit l’une de l’autre, la ville lacustre se confronte aujourd’hui à une problématique qu’elle ne peut ignorer : L’armée de la lointaine Mellor-an marche sur le ponant.
Dotée d’une force militaire et diplomatique sans égale, cette invasion impose, aux vaincus, dogmes et dictats.
Aësmi porte la toge des Grands Clercs. Il est très apprécié par ses pairs de l’université d’Esphir malgré ses raisonnements anticonformistes. Son frère, le capitaine Learbris, dirige les Hommes-Liges dans la Garde Étincelante. Soldat exemplaire, il ne répond que par la règle et la mesure.
Tout sépare les deux frères sauf la quête que leur confie la reine Amélie : prémunir Savoriur du danger qui pèse sur la cité.
Alors qu’Aësmi tente de trouver une solution dans les livres, Learbris est envoyé au-delà de Savoriur à la recherche d’armes aux capacités exceptionnelles.
Risquant leurs vies, les frères de Savoriur vont vite prendre conscience que l’ennemi a de multiples visages. Une course contre le temps est engagée et seule l’union des deux frères pourra sauver non seulement Savoriur, mais le monde de Milia Facia en son entier.
Mon avis : Une nouvelle fois, je viens vous parler d’un roman que j’ai découvert sur la plateforme « Simplement Pro ». En ce moment, j’y découvre de nombreuses petites pépites, alors si vous n’y êtes pas déjà inscrit, il est grand temps d’y aller (enfin, pour le moment je n’ai eu que des expériences positives, mais je sais que certains y ont eu des soucis, donc je préfère prévenir quand même). Bref, aujourd’hui, j’ai continué sur ma lancée et je me suis lancée dans le premier tome des « Frères de Savoriur ». On en discute ? C’est parti.
On commence le récit par un rêve assez étrange, puisqu’il semble s’y mêler une part de réel. Par exemple, le personnage principal voit se dérouler les deux accouchements de sa mère, celui de son grand frère et le sien (des éléments qui ont eu lieu mais dont il ne peut pas se souvenir, normalement). Puis on enchaîne sur l’apparition d’un monstre de légende, avant que finalement, le jeune homme ne se réveille. Ce rêve nous présente surtout la relation entre Aësmi et son grand frère, ainsi que ses parents et a pour but de nous expliquer pourquoi ce grand-frère, Learbris, a quitté la demeure familiale et ce qui sépare désormais les deux frères. Une idée qui marche bien et qui est très bien réalisée. On est tout de suite pris dans le récit ! On retrouve ensuite notre Aësmi en tant que Grand Clerc et on suit son quotidien pendant quelques pages. On découvre ici un petit peu plus de l’univers du roman, ainsi que la caste des Grands Clercs et comment ils fonctionnent.
Encore une fois, le world-building dans ce roman est très impressionnant. Aux fils des chapitres, on découvre de plus en plus d’endroits et de traits spécifiques au roman. On a l’Université d’Esphir, par exemple, où se passe le Colloque qui va lancer l’aventure, mais aussi les divers villages traversés par nos héros, qui rendent ce roman plein de vie et cet univers très complet. J’ai bien aimé les « retrouvailles » entre les deux frères lors du Colloque justement, leur relation est vraiment sympathique et presque adorable par moment. Dans l’ensemble, c’est la relation que j’ai adoré voir évoluer (et tant mieux, vu que c’est LA relation principale du récit). C’est aussi, à mon sens, ce qui rend ce roman si particulier et intéressant : bien qu’il y ait des aventures et de l’action, le fil rouge de l’histoire reste la relation fraternelle entre Aësmi et Learbris (et j’adore les relations entre frères, surtout quand c’est bien écrit).
Pour parler des personnages (même si bon, j’ai presque déjà tout dit), j’ai trouvé les frères plutôt intéressants et bien écrit. On suit majoritairement Aësmi, surtout au début du roman et c’est aussi avec ce personnage qu’on découvre le plus du world-building. Quelque part, c’est aussi le personnage que j’ai préféré suivre. Probablement parce que comme lui, je préfère chercher des solutions dans les livres plus que sur le terrain ? Toujours est-il que son arc narratif m’a beaucoup plu et c’est celui auquel je me suis le plus attaché.
Learbris est différent, mais il reste un personnage très bien écrit également. On a un peu moins de chapitre de son point de vue donc on est peut-être moins attaché à ce personnage, mais son lien avec Aësmi fait qu’on s’y attache tout de même. C’est celui qui, pour le coup, va sur le terrain et met sa vie en danger pour trouver les réponses, donc celui pour lequel on craint le plus, puisqu’il a plus de chance d’y rester.
Dans l’ensemble, ce roman m’a beaucoup plu par la finesse de son écriture, la qualité de ses personnages et sa manière de dépeindre une relation fraternelle au cœur d’une quête pour sauver le monde. Bien que ça ne soit pas un coup de cœur et qu’il y ait, par moment, certaine longueur, j’ai grandement apprécié ma lecture et je recommande ce récit à tous les amateurs de Fantasy ! Que vous aimiez découvrir des univers complexe et construit, des personnages attachants ou des quêtes intéressantes, vous apprécierez votre lecture des Frères de Savoriur !
Dotée d’une force militaire et diplomatique sans égale, cette invasion impose, aux vaincus, dogmes et dictats.
Aësmi porte la toge des Grands Clercs. Il est très apprécié par ses pairs de l’université d’Esphir malgré ses raisonnements anticonformistes. Son frère, le capitaine Learbris, dirige les Hommes-Liges dans la Garde Étincelante. Soldat exemplaire, il ne répond que par la règle et la mesure.
Tout sépare les deux frères sauf la quête que leur confie la reine Amélie : prémunir Savoriur du danger qui pèse sur la cité.
Alors qu’Aësmi tente de trouver une solution dans les livres, Learbris est envoyé au-delà de Savoriur à la recherche d’armes aux capacités exceptionnelles.
Risquant leurs vies, les frères de Savoriur vont vite prendre conscience que l’ennemi a de multiples visages. Une course contre le temps est engagée et seule l’union des deux frères pourra sauver non seulement Savoriur, mais le monde de Milia Facia en son entier.
Mon avis : Une nouvelle fois, je viens vous parler d’un roman que j’ai découvert sur la plateforme « Simplement Pro ». En ce moment, j’y découvre de nombreuses petites pépites, alors si vous n’y êtes pas déjà inscrit, il est grand temps d’y aller (enfin, pour le moment je n’ai eu que des expériences positives, mais je sais que certains y ont eu des soucis, donc je préfère prévenir quand même). Bref, aujourd’hui, j’ai continué sur ma lancée et je me suis lancée dans le premier tome des « Frères de Savoriur ». On en discute ? C’est parti.
On commence le récit par un rêve assez étrange, puisqu’il semble s’y mêler une part de réel. Par exemple, le personnage principal voit se dérouler les deux accouchements de sa mère, celui de son grand frère et le sien (des éléments qui ont eu lieu mais dont il ne peut pas se souvenir, normalement). Puis on enchaîne sur l’apparition d’un monstre de légende, avant que finalement, le jeune homme ne se réveille. Ce rêve nous présente surtout la relation entre Aësmi et son grand frère, ainsi que ses parents et a pour but de nous expliquer pourquoi ce grand-frère, Learbris, a quitté la demeure familiale et ce qui sépare désormais les deux frères. Une idée qui marche bien et qui est très bien réalisée. On est tout de suite pris dans le récit ! On retrouve ensuite notre Aësmi en tant que Grand Clerc et on suit son quotidien pendant quelques pages. On découvre ici un petit peu plus de l’univers du roman, ainsi que la caste des Grands Clercs et comment ils fonctionnent.
Encore une fois, le world-building dans ce roman est très impressionnant. Aux fils des chapitres, on découvre de plus en plus d’endroits et de traits spécifiques au roman. On a l’Université d’Esphir, par exemple, où se passe le Colloque qui va lancer l’aventure, mais aussi les divers villages traversés par nos héros, qui rendent ce roman plein de vie et cet univers très complet. J’ai bien aimé les « retrouvailles » entre les deux frères lors du Colloque justement, leur relation est vraiment sympathique et presque adorable par moment. Dans l’ensemble, c’est la relation que j’ai adoré voir évoluer (et tant mieux, vu que c’est LA relation principale du récit). C’est aussi, à mon sens, ce qui rend ce roman si particulier et intéressant : bien qu’il y ait des aventures et de l’action, le fil rouge de l’histoire reste la relation fraternelle entre Aësmi et Learbris (et j’adore les relations entre frères, surtout quand c’est bien écrit).
Pour parler des personnages (même si bon, j’ai presque déjà tout dit), j’ai trouvé les frères plutôt intéressants et bien écrit. On suit majoritairement Aësmi, surtout au début du roman et c’est aussi avec ce personnage qu’on découvre le plus du world-building. Quelque part, c’est aussi le personnage que j’ai préféré suivre. Probablement parce que comme lui, je préfère chercher des solutions dans les livres plus que sur le terrain ? Toujours est-il que son arc narratif m’a beaucoup plu et c’est celui auquel je me suis le plus attaché.
Learbris est différent, mais il reste un personnage très bien écrit également. On a un peu moins de chapitre de son point de vue donc on est peut-être moins attaché à ce personnage, mais son lien avec Aësmi fait qu’on s’y attache tout de même. C’est celui qui, pour le coup, va sur le terrain et met sa vie en danger pour trouver les réponses, donc celui pour lequel on craint le plus, puisqu’il a plus de chance d’y rester.
Dans l’ensemble, ce roman m’a beaucoup plu par la finesse de son écriture, la qualité de ses personnages et sa manière de dépeindre une relation fraternelle au cœur d’une quête pour sauver le monde. Bien que ça ne soit pas un coup de cœur et qu’il y ait, par moment, certaine longueur, j’ai grandement apprécié ma lecture et je recommande ce récit à tous les amateurs de Fantasy ! Que vous aimiez découvrir des univers complexe et construit, des personnages attachants ou des quêtes intéressantes, vous apprécierez votre lecture des Frères de Savoriur !