Beau sujet. De l’imagination. Une histoire originale, la fois poétique et noire, très touchante.

Un texte plein de fantaisie, d’énergie, d’insolence et d’humour, malgré une ambiance générale très sombre, un peu bavarde mais bien structurée et qui raconte vraiment une histoire éveillant l’intérêt du lecteur.

Presque un coup de cœur, un peu de longueur pour s'autoriser de légères coupes sans dénaturer le fonds de la narration à la première personne, resserrer les boulons aurait peut-être insuffler une dynamique encore plus virevoltante et osée. La temporalité Les jours qui suivirent, les semaines suivantes appuie cette démarche que la nouvelle aurait gagné par quelques coupes (CQFD).

Cette histoire m’a séduit par son côté fantastique. L’auteur adopte un style un peu décalé, du point de vue d’un adolescent avec un vocabulaire adapté à son univers. De ce fait, on ressent vite de l’empathie pour cet ado et l’on se prend au jeu en cherchant avec lui à comprendre ce qui est en train de se passer. 

Bel exercice de style. Histoire bien structurée. Une idée et un ton original, un propos qui touche le lecteur.

Une nouvelle d’une très grande originalité, tant pour la forme que pour le fond, construite comme un « conte en randonnée » à partir d’une structure par tuilage suggérant un passage de relai du rêve, d’un personnage à un autre, d’une image à une autre, le tout restant pourtant très tenu, très fluide. Cette transmission du rêve, ce rebond de focale donne à l’ensemble une belle dynamique malgré le style légèrement dépressif !

Quelque chose se passe pendant la lecture au point de s'immerger de plus en plus, l'originalité est certainement le déclic que tout auteur (tout genre confondu) cherche, parfois longtemps, avant de commencer à écrire, pour se différencier du tout venant et ce fut le cas ici, j'avais pensé à l'effet papillon, ces choses de la vie dont on ignore parfois comment elles peuvent s'imbriquer plus qu'on ne veut bien l'admettre, les causes et conséquences, rien n'est le fruit du hasard.
Reprendre la phrase « J'ai fait un rêve » à chaque paragraphe était un pari audacieux au risque de paraître redondant sauf que tout le reste dénote une cohérence et une construction pour le moins maîtrisé du thème du rêve, la nouvelle captive le lecteur par sa magie de l'univers décrit autant qu'elle peut susciter une part belle à la réflexion dans notre place dans la société, les rapports qu'on peut et veut bien entretenir avec nos semblables, qu'ils soient végétales ou animales, la relation qu'on peut cultiver avec le destin et finalement la mort.

Cette nouvelle est mon coup de cœur. Je la trouve originale tant par le style que par la construction de l’histoire. Cet enchaînement de points de vue, tous très différents (on passe d’un bébé, à un tournesol et même par un porc en partance pour l’abattoir), est osé, mais très bien maîtrisé. On glisse avec subtilité d’un protagoniste à un autre et l’on se laisse entraîner jusqu’à la chute… qui, pour le coup, en est vraiment une.

Un texte troublant, original, parfaitement construit, bel exercice autour de la peinture, dans un style travaillé.

Un contexte historique et artistique éveillant l’intérêt pour une histoire très bien construite au style maîtrisé, parfois trop peut-être ?

Indubitablement, il y a du talent derrière les mots, une volonté de construire et de créer de l'émotion, sublimation de l'art par la confusion réalité/rêve, où commence l'un quand l'autre s'achève, un vocabulaire recherchée donnant au lecteur le sentiment d'apprendre tout en lisant, la chute est belle mais je l'aurai aimé peut-être encore plus … évanescente, propre à me faire rater un battement de cœur, il n'a pas manqué grand chose pour le hisser sur l'une des deux premières places.

Un style impeccable, maîtrisé, une accroche qui m’a tout de suite fait penser au début d’un roman. Dès les premiers mots, on se fait happer par l’histoire. Mon seul regret, c’est que ce texte ne soit pas plus développé. Car j’aurais aimé en connaître davantage sur les personnages et le monde dans lequel ils évoluent, cela m’aurait sûrement permis de mieux apprécier la fin. Malheureusement, le format d’une nouvelle ne se prêtait pas à ce développement.