Auteure : Isaure de Villiers
Editeur: Bêta-Publisher
Nombre de pages : 456
Genre : Science-Fiction
Résumé : Année 3126.
Après une guerre dévastatrice,
L’A.M.Erica triomphe et le peuple d’Astra n’est plus.
Seuls ses enfants demeurent.
Cachés dans des souterrains,
ces derniers se retrouvent à la charge des Eriquiens,
adoptés par ceux qui ont tués leurs parents.
Mais comment, dès lors, ne pas rêver de vengeance ?
Ils sont des millions à attendre dans l’ombre.
Ils sont les Enfants d’Astra.
Mon Avis
Bonne année, bonne santé et surtout : lisez ! Cette année, j’aimerai essayer de vider ma P.A.L le plus possible. Je ne sais pas si c’est faisable, si c’est possible même, mais je veux essayer. Bien sûr, ça ne m’empêchera pas de recevoir des services presses, des cadeaux ou d’acheter des livres par ailleurs. Et sur ma liste de livres à lire en 2022, il y avait un petit roman de science-fiction assez intriguant : Les Enfants d’Astra. Un livre que j’aurai clairement pu (et même dû) lire en 2021, mais qui est parfait pour commencer 2022.
Le roman raconte donc les histoires simultanées de six personnes. Nous avons Cyndie de Sagan, une jeune enfant de neuf ans qui se fait adopter par un couple au tout début du roman. Héritière du royaume de Sagan, elle doit cependant taire sa véritable identité sous peine d’être emprisonnée ou pire, tuée. En effet, le monde dans lequel elle vit, A.M.Erica, est responsable de l’éradication des royaumes de Sagan et d’Astra. Cyndie est donc la dernière survivante de Sagan. Heureusement pour elle, elle est entourée de ses cousins : Sybille et Rodolphe d’Astra. Eux aussi sont des personnages principaux dans ce roman, souhaitant la libration des enfants d’Astra et prendre leur revanche sur A.M.Erica. Et justement, l’un des personnages les plus intéressants de ce tome 1 se trouve être Aileen d’Erica, fille du roi d’Erica. Désireuse d’en savoir plus sur Astra, elle n’est jamais sûre d’elle quand il s’agit de prendre des décisions concernant ce peuple. Plus elle en apprend sur Astra, plus elle souhaite les aider, alors qu’elle a été élevée en les croyant dangereux…
L’intrigue est complexe. Déjà, le roman est donc divisé en six points de vue (même si deux d’entre eux sont assez courts) et j’ai parfois eu dû mal à savoir dans la peau de qui je me trouvais. Heureusement, le roman fonctionne en « duo » : d’un côté, Aileen et Rodolphe qui apprennent à s’apprécier alors qu’ils viennent de milieu ennemi, jusqu’à devenir amis ; d’un autre côté, il y a Sybille et Carlys, un jeune garçon qu’elle rencontre à l’Orphelinat dans lequel elle est rapatriée (elle n’a pas eu la chance d’être adoptée).
Finalement, seule Cyndie reste seule (ce qui m’a semblait dangereux de prime abord, c’est la plus jeune et la plus susceptible de tout faire planter, mais non). Tous les personnages ont leurs parcours, leurs arcs narratifs et il n’y a qu’à la fin que tous finissent par se réunir pour ne devenir qu’une seule grosse intrigue. Cyndie m’a beaucoup touchée, parce que malgré son jeune âge on sent ses démons et ses blessures. Elle est traumatisée et le roman le rappelle régulièrement (le moindre bruit ou certains mots peuvent déclencher des réactions de colères ou des crises de larmes…).
Les deux aînées, Sybille et Rodolphe sont également très touchants. On sent que leur lien est fort et en tant que personnage, ils sont aussi très intéressants (mais je ne dirais pas pourquoi pour ne pas spoiler).
J’ai dit que j’aimais beaucoup Aileen et c’est le cas. Elevée en étant admirative de son père et de son combat, elle paraît être, au début, une princesse. Dans le sens littéral du terme. Elle ne supporte pas d’avoir tort, d’être battue sur son terrain ou que l’on dise du mal de son père et de son combat. Mais on découvre rapidement qu’elle a surtout soif de connaissance. Elle ne sait rien d’Astra et chaque révélation va la plonger dans le doute. Est-ce que son père a eu raison ? Dit-il la vérité ? Et à chaque fois qu’elle doute, son admiration sans borne pour son père reprend le dessus et elle enterre tout ce qu’elle ressent. La fin du roman la place dans une position délicate et on sent qu’elle a enfin pris sa décision concernant Astra, les enfants d’Astra et son admiration pour son père… Et je ne dis pas forcément ça dans le bon sens. Cependant, elle reste un personnage fort et complexe, donc je pense qu’elle a encore beaucoup à apprendre et que le tome 2 va être très lourd psychologiquement parlant, pour la jeune femme (et son père est un imbécile).
Je suis ravie de commencer l’année 2022 avec un roman de science-fiction intéressant et complexe. Au-delà d’une jolie couverture, la plume de l’auteure nous plonge dans un univers dystopique aux complots omniprésents, avec des personnages attachants. On a encore beaucoup de choses à apprendre sur cet univers et j’ai vraiment hâte de me plonger dans le reste de l’histoire !
Editeur: Bêta-Publisher
Nombre de pages : 456
Genre : Science-Fiction
Résumé : Année 3126.
Après une guerre dévastatrice,
L’A.M.Erica triomphe et le peuple d’Astra n’est plus.
Seuls ses enfants demeurent.
Cachés dans des souterrains,
ces derniers se retrouvent à la charge des Eriquiens,
adoptés par ceux qui ont tués leurs parents.
Mais comment, dès lors, ne pas rêver de vengeance ?
Ils sont des millions à attendre dans l’ombre.
Ils sont les Enfants d’Astra.
Mon Avis
Bonne année, bonne santé et surtout : lisez ! Cette année, j’aimerai essayer de vider ma P.A.L le plus possible. Je ne sais pas si c’est faisable, si c’est possible même, mais je veux essayer. Bien sûr, ça ne m’empêchera pas de recevoir des services presses, des cadeaux ou d’acheter des livres par ailleurs. Et sur ma liste de livres à lire en 2022, il y avait un petit roman de science-fiction assez intriguant : Les Enfants d’Astra. Un livre que j’aurai clairement pu (et même dû) lire en 2021, mais qui est parfait pour commencer 2022.
Le roman raconte donc les histoires simultanées de six personnes. Nous avons Cyndie de Sagan, une jeune enfant de neuf ans qui se fait adopter par un couple au tout début du roman. Héritière du royaume de Sagan, elle doit cependant taire sa véritable identité sous peine d’être emprisonnée ou pire, tuée. En effet, le monde dans lequel elle vit, A.M.Erica, est responsable de l’éradication des royaumes de Sagan et d’Astra. Cyndie est donc la dernière survivante de Sagan. Heureusement pour elle, elle est entourée de ses cousins : Sybille et Rodolphe d’Astra. Eux aussi sont des personnages principaux dans ce roman, souhaitant la libration des enfants d’Astra et prendre leur revanche sur A.M.Erica. Et justement, l’un des personnages les plus intéressants de ce tome 1 se trouve être Aileen d’Erica, fille du roi d’Erica. Désireuse d’en savoir plus sur Astra, elle n’est jamais sûre d’elle quand il s’agit de prendre des décisions concernant ce peuple. Plus elle en apprend sur Astra, plus elle souhaite les aider, alors qu’elle a été élevée en les croyant dangereux…
L’intrigue est complexe. Déjà, le roman est donc divisé en six points de vue (même si deux d’entre eux sont assez courts) et j’ai parfois eu dû mal à savoir dans la peau de qui je me trouvais. Heureusement, le roman fonctionne en « duo » : d’un côté, Aileen et Rodolphe qui apprennent à s’apprécier alors qu’ils viennent de milieu ennemi, jusqu’à devenir amis ; d’un autre côté, il y a Sybille et Carlys, un jeune garçon qu’elle rencontre à l’Orphelinat dans lequel elle est rapatriée (elle n’a pas eu la chance d’être adoptée).
Finalement, seule Cyndie reste seule (ce qui m’a semblait dangereux de prime abord, c’est la plus jeune et la plus susceptible de tout faire planter, mais non). Tous les personnages ont leurs parcours, leurs arcs narratifs et il n’y a qu’à la fin que tous finissent par se réunir pour ne devenir qu’une seule grosse intrigue. Cyndie m’a beaucoup touchée, parce que malgré son jeune âge on sent ses démons et ses blessures. Elle est traumatisée et le roman le rappelle régulièrement (le moindre bruit ou certains mots peuvent déclencher des réactions de colères ou des crises de larmes…).
Les deux aînées, Sybille et Rodolphe sont également très touchants. On sent que leur lien est fort et en tant que personnage, ils sont aussi très intéressants (mais je ne dirais pas pourquoi pour ne pas spoiler).
J’ai dit que j’aimais beaucoup Aileen et c’est le cas. Elevée en étant admirative de son père et de son combat, elle paraît être, au début, une princesse. Dans le sens littéral du terme. Elle ne supporte pas d’avoir tort, d’être battue sur son terrain ou que l’on dise du mal de son père et de son combat. Mais on découvre rapidement qu’elle a surtout soif de connaissance. Elle ne sait rien d’Astra et chaque révélation va la plonger dans le doute. Est-ce que son père a eu raison ? Dit-il la vérité ? Et à chaque fois qu’elle doute, son admiration sans borne pour son père reprend le dessus et elle enterre tout ce qu’elle ressent. La fin du roman la place dans une position délicate et on sent qu’elle a enfin pris sa décision concernant Astra, les enfants d’Astra et son admiration pour son père… Et je ne dis pas forcément ça dans le bon sens. Cependant, elle reste un personnage fort et complexe, donc je pense qu’elle a encore beaucoup à apprendre et que le tome 2 va être très lourd psychologiquement parlant, pour la jeune femme (et son père est un imbécile).
Je suis ravie de commencer l’année 2022 avec un roman de science-fiction intéressant et complexe. Au-delà d’une jolie couverture, la plume de l’auteure nous plonge dans un univers dystopique aux complots omniprésents, avec des personnages attachants. On a encore beaucoup de choses à apprendre sur cet univers et j’ai vraiment hâte de me plonger dans le reste de l’histoire !