Trois figures de la sagesse
Longtemps des sensations vives
M’ont fait vivre
J’avais besoin de couleur
De m’agiter à toute heure
Et puis un vieil homme
Sorti d’un long somme
M’a dit de m’asseoir
Pour mieux voir
Tous les grands paysages
Qu’on devine quand on est sage
Et les natures mortes
Et les façades défraîchies
Et la tendresse qui déborde
D’un regard blanchi
Longtemps j’ai bu et fumé
À m’assommer
Tutoyer le cul des dieux
Dit Joey le vieux
Et puis un enfant
Sage sans faire semblant
M’a juste dit monsieur
Comment dans les cieux
Les oiseaux
Font pour ne pas se perdre
Dans les nuages superbes
À travers mes yeux
Blottis dans mon regard
Tout me sembla curieux
Il n’est jamais trop tard.
Longtemps j’ai aimé les femmes
Comme’ une grande flamme
La nuque, le dos et les reins
Me semblaient toutes de satin
Et puis une mère
Aussi douce que fière
M’a vu en enfant
Si aimant
Que l’amour se fit sage
Douce valeur en partage
Je dev’nais moins loup
Finalement moins amant
Un vrai ami peut-être
Longtemps des sensations vives
M’ont fait vivre
J’avais besoin de couleur
De m’agiter à toute heure
Et puis un vieil homme
Sorti d’un long somme
M’a dit de m’asseoir
Pour mieux voir
Tous les grands paysages
Qu’on devine quand on est sage
Et les natures mortes
Et les façades défraîchies
Et la tendresse qui déborde
D’un regard blanchi
Longtemps j’ai bu et fumé
À m’assommer
Tutoyer le cul des dieux
Dit Joey le vieux
Et puis un enfant
Sage sans faire semblant
M’a juste dit monsieur
Comment dans les cieux
Les oiseaux
Font pour ne pas se perdre
Dans les nuages superbes
À travers mes yeux
Blottis dans mon regard
Tout me sembla curieux
Il n’est jamais trop tard.
Longtemps j’ai aimé les femmes
Comme’ une grande flamme
La nuque, le dos et les reins
Me semblaient toutes de satin
Et puis une mère
Aussi douce que fière
M’a vu en enfant
Si aimant
Que l’amour se fit sage
Douce valeur en partage
Je dev’nais moins loup
Finalement moins amant
Un vrai ami peut-être