1er extrait:

La suggestion d'écriture consistait à décliner le sens du terme 'rose'  sous l'éclairage du printemps.

Au printemps, Rosalie lève le volet de la chambre, elle s'affaire à prendre son petit déjeuner. Car le rosier l'attend dans le jardin impatient, prêt à se faire coiffer , en forme de cornet.
En poche, elle a un secret, une petite rose des sables, un diadème qu'elle contemple au gré de ses chagrins, mais rien à faire. 
Il faut déjà repartir travailler.
(L.C.)

2ème extrait: 
La proposition d'écriture consistait à s'inspirer de titres de livres récents en bibliothèque et se laisser porter par eux et par les autres textes écrits:

Le prieuré de l'oranger est à la source du désert, orienté vers le sud. Mirage qui n'attend plus qu'une gorgée d'eau. Numéro un du désir chaud, qui aperçoit la rose offensée par ta présence. Elle te demande ne fusse qu'une toute petite offrande, respect du protocole. Elle fleurira une fois desséchée par des vents arrosés de ce sable corrosif. Jardin asséché, craquera une terre brûlante, bannie à sa surface, avec une fermeté rasante. Le grand jeu de l'esprit, qui pourra enfin retrouver, dans l'espace temps, la vérité racontée par une éclairée obscurité. Fauves, une fois lâchés, déchireront les tissus sans mal ni agressivité. Mais dans l'unique envie de reconstruire l'abîme du linceul de l'amour retrouvé. 
Dans une folle présence.
(L.C.)