Pourquoi je vois plus grand ? Pourquoi la pièce est géante ? Que se passe-t-il dans ma chambre ? Je n’ai jamais vu de si grand espace de ma vie. C’est la première fois que cela se produit. Une sensation angoissante. Une veilleuse ne doit pas produire ce genre d’effet. Cela est fait pour aider à dormir lorsque l’on est petite, petit. Aucunement pour nous faire ressentir de la peur. Pourtant, c’est ce qui met arrivé étant petite. Une enfant sage qui ne faisait que ce qui lui était autorisé jusqu’à ce qu’elle entende, par hasard, que tout lui était possible, tant qu’elle ne se faisait pas prendre. Un voyage vers l’inconnu pour une jeune fille qui n’avait jamais fait de bêtises jusqu’à lors. Je ne me posais pas de questions était petite. Tout n’était que folie, irréflexion, prise de risque. Les pensées ne traversaient pas mon esprit. Pas le moins du monde. Je ne savais pas ce qu’était le danger. Il y avait bons nombres d’accidents, mais je remontais toujours en selle.
Arrivé à l’âge de l’adolescence, tout cela n’a fait qu’un bon. Fini les moments où je m’amusais sans penser à ce qui pourrait se passer derrière. Tout ce que je faisais se bousculait dans ma tête. Je pensais à ce qui se passait, produisait, créé chaque secondes de ma journée. Je ressentais les émotions, les sentiments. Devinait ce qu’étaient les personnes sans vraiment comprendre. Un état de réflexion permanent qui est apparut au fil de l’eau.
Un jour, je décide d’en parler à la personne avec qui j’ai le plus de liens. Ma mère est comme ma sœur. Je lui raconte tout. Il m’aura quand même fallu du temps avant de le lui dire, ne sachant pas comment elle allait le prendre, ni ce qui se produirait. C’est comme un plongeon dans l’inconnu. Sur le moment, le stress est présent. Je suis envahi par ce feeling. Arrive le moment où je décide de lui en toucher quelques mots. Je ressens de la sécurité, comme si je pouvais lui dire sans craindre de passer pour une folle. À l’instant ou elle comprend ce que je m’apprête à lui raconter elle esquisse un large sourire. Aurait-elle deviné avant même que je ne prononce un mot ? Ce fut le cas. À la seconde ou nous, nous comprenons, c’est elle qui prend la parole.
Les années collèges sont passées à toute vitesse. Mon pouvoir n’a fait que s’accroître. Apprendre, pratiquer, méditer, tous les jours, je prenais du temps pour me développer. Arrivé en classe de troisième, je pouvais me canaliser pour ne pas ressentir tout ce qui se passe autour de moi. Non pas pour ne pas aider ou autre. Simplement pour ne pas être trop intrusive dans la vie des gens, ne pas me faire de mal. Il y a cependant des moments où je ne peux bloquer les flux énergétiques. Le ressenti n’est que plus fort et lorsque je rentre le soir, je suis totalement vidée. Une séance de méditation profonde me permet de me décharger des énergies absorbées pendant la journée. Un bon dîner, quelques échanges et au lit.
Je me sens d’attaque pour les vacances. Le brevet en poche, plus d’écoles pendant deux mois. Possibilité d’aller voir grand-mère dans quelques jours. Elle ne sait pas que j’ai attrapé son, don. Nous voulions lui faire la surprise. En fin, ma mère voulait lui annoncé directement, mais j’ai mis mon veto. Après mûre réflexion, c’était une excellente idée. Ne s’y attendant pas, les larmes sont montées peu de temps après notre arrivée chez elle. J’ai ressenti ses émotions dès notre entrée dans sa maison. Elle était un peu stressée. Rien en présagé ces évènements. À la seconde où je lui demande si elle est un peu angoissée par notre venue, les larmes montent. Elle comprend alors que ce qu’elle a est bien arrivé à destination. Il y a bien une succession pour ma grand-mère. Parfois, il est possible qu’un dont ne traversent jamais les générations. Il s’arrête à une personne. L’apprendre est plus difficile dans ce cas. Et quand, je dis difficile je sais de quoi je parle. On a voulu m’apprendre l’année dernière une sorte de magie pensant que je pourrais l’assimilé sans soucis. Il s’est avéré que je ne pouvais pas y arriver.
La personne à dit que j’étais fermé à cette magie. Mon esprit n’était pas ouvert ou pas assez réceptif parait-il. Je ne m’étais pas trop posé de questions. Mais ne m’aurait-elle pas induite en erreur pour que je ne découvre pas mon potentiel ? Les questions ont fusés lorsque j’ai compris que j’avais ce potentiel. En fait, je me rends compte que depuis toute petite, je suis passé à côté de pas mal d’occasions de découvrir mon don. Serait-ce à cause de ma mère ? Tellement de questions sans réponses.
Dès que j’avance un peu, cette jeune ado se met en travers de ma route. Je ne peux vivre sans avoir une embuscade sur le chemin de ma réussite scolaire. Je ressens qu’elle me voit comme un ennemi. Nous ne sommes pas rivales, je ne souhaite pas faire de concurrence. Et puis je ne sais même pas pourquoi tout cela. Il faudrait que nous ayons une discussion pour éclaircir cela. Un message télépathique me parvient au cours d’une journée pluvieuse. Toute tentative d’échange est veine. Il ne faut pas essayer d’entrer en contact avec elle. Je réponds donc par une seule chose. Je ne suis pas venu pour lui faire de l’ombre. Que né-ni, aucune de mes paroles n’a de valeur pour Louvia qui ferme donc toute porte me permettant d’établir un lien.
Nous nous attaquons à ce furoncle dans les minutes qui suivent. C’est comme percer un vilain bouton. Après quelques heures de pratique de rituels et autres la fatigue me gagne. Il leur faut me poser sur mon lit pour dormir. Tout cela n’est pas sans conséquences. Au bout d’une semaine intense, retour en cours.
Louvia est plus forte que ce que nous croyons. À peine le regard posé sur moi, tout est remonté à la surface. Impossible de lui échapper. Par contre le point positif, c’est qu’aucune communication n’est possible. Le sortilège de blocage fait des merveilles. Par contre, il met possible de lire en elle, prévoir ce qu’elle fera. Ah bah non ! Elle vient de bloquer tout ce qui tente d’entrer dans son esprit. Ça promet cette fin d’année. Je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme si elle continue à me mettre des bâtons dans les roues.
Il faut agir avant que ça ne dégénère et que je ne finisse dans un sale état. Dès la pause du matin, un petit sprint vers elle commence. Coincée !
Arrivé à l’âge de l’adolescence, tout cela n’a fait qu’un bon. Fini les moments où je m’amusais sans penser à ce qui pourrait se passer derrière. Tout ce que je faisais se bousculait dans ma tête. Je pensais à ce qui se passait, produisait, créé chaque secondes de ma journée. Je ressentais les émotions, les sentiments. Devinait ce qu’étaient les personnes sans vraiment comprendre. Un état de réflexion permanent qui est apparut au fil de l’eau.
Un jour, je décide d’en parler à la personne avec qui j’ai le plus de liens. Ma mère est comme ma sœur. Je lui raconte tout. Il m’aura quand même fallu du temps avant de le lui dire, ne sachant pas comment elle allait le prendre, ni ce qui se produirait. C’est comme un plongeon dans l’inconnu. Sur le moment, le stress est présent. Je suis envahi par ce feeling. Arrive le moment où je décide de lui en toucher quelques mots. Je ressens de la sécurité, comme si je pouvais lui dire sans craindre de passer pour une folle. À l’instant ou elle comprend ce que je m’apprête à lui raconter elle esquisse un large sourire. Aurait-elle deviné avant même que je ne prononce un mot ? Ce fut le cas. À la seconde ou nous, nous comprenons, c’est elle qui prend la parole.
- Que ressens-tu ? Me demande-t-elle.
- Je perçois les émotions, sentiments des personnes qui m’entourent.
- Tu as reçu le dont de ta grand-mère. Il se peut que cela saute des générations, ne se transmette pas parfois. Je ne l’ai pas eu ce qui veut dire qu’il s’est préparé à grandir. Certains éléments se renforcent avec le temps.
- Je ne savais pas que c’était possible. À l’école primaire, il n’y avait aucun signe.
- Ce n’est pas forcément visible. Les signes peuvent ne jamais se manifester ou apparaître sous une forme que l’on ne comprend pas. Chaque être est différent. Il est possible que ton dont se soit manifesté plutôt. Tu ne l’as tout simplement pas entendu.
- Drôle de situation quand même. Il y a un moyen d’apprivoiser cette magie ?
- Je t’apprendrais à la maîtriser avec le temps.
Les années collèges sont passées à toute vitesse. Mon pouvoir n’a fait que s’accroître. Apprendre, pratiquer, méditer, tous les jours, je prenais du temps pour me développer. Arrivé en classe de troisième, je pouvais me canaliser pour ne pas ressentir tout ce qui se passe autour de moi. Non pas pour ne pas aider ou autre. Simplement pour ne pas être trop intrusive dans la vie des gens, ne pas me faire de mal. Il y a cependant des moments où je ne peux bloquer les flux énergétiques. Le ressenti n’est que plus fort et lorsque je rentre le soir, je suis totalement vidée. Une séance de méditation profonde me permet de me décharger des énergies absorbées pendant la journée. Un bon dîner, quelques échanges et au lit.
Je me sens d’attaque pour les vacances. Le brevet en poche, plus d’écoles pendant deux mois. Possibilité d’aller voir grand-mère dans quelques jours. Elle ne sait pas que j’ai attrapé son, don. Nous voulions lui faire la surprise. En fin, ma mère voulait lui annoncé directement, mais j’ai mis mon veto. Après mûre réflexion, c’était une excellente idée. Ne s’y attendant pas, les larmes sont montées peu de temps après notre arrivée chez elle. J’ai ressenti ses émotions dès notre entrée dans sa maison. Elle était un peu stressée. Rien en présagé ces évènements. À la seconde où je lui demande si elle est un peu angoissée par notre venue, les larmes montent. Elle comprend alors que ce qu’elle a est bien arrivé à destination. Il y a bien une succession pour ma grand-mère. Parfois, il est possible qu’un dont ne traversent jamais les générations. Il s’arrête à une personne. L’apprendre est plus difficile dans ce cas. Et quand, je dis difficile je sais de quoi je parle. On a voulu m’apprendre l’année dernière une sorte de magie pensant que je pourrais l’assimilé sans soucis. Il s’est avéré que je ne pouvais pas y arriver.
La personne à dit que j’étais fermé à cette magie. Mon esprit n’était pas ouvert ou pas assez réceptif parait-il. Je ne m’étais pas trop posé de questions. Mais ne m’aurait-elle pas induite en erreur pour que je ne découvre pas mon potentiel ? Les questions ont fusés lorsque j’ai compris que j’avais ce potentiel. En fait, je me rends compte que depuis toute petite, je suis passé à côté de pas mal d’occasions de découvrir mon don. Serait-ce à cause de ma mère ? Tellement de questions sans réponses.
Après quelques discussions avec ma mère, grand-mère, j’ai compris que ce n’était pas fait exprès. Elles m’ont simplement laissé vivre mon enfance. Un soulagement dans un sens. Je les sens un peu pas très bien sûr le coup, mais ma grand-mère qui comprend que je ressens tout me fait percevoir que tout va bien. Plus de peur que de mal. Les vacances peuvent reprendre leur cours.
Après un mois bien intense de pratique, d’apprentissage avec mes paires, il est temps de reprendre la direction des bancs de l’école. Le lycée est une étape importante dans la vie d’un adolescent. La cerise sue le gâteau, un bac professionnel. Le bac général est très bien, mais pas assez formateur à mon goût. Disons que je sais que j’aurais moins de boulot en bac pro et plus de temps pour mes loisirs.
Tiens, tiens, tiens. Une nouvelle élève ! Je ne l’avais jamais vu dans le quartier. Allons à sa rencontre pour voir. De loin impossible de savoir si elle est bien ou non. Pas de mauvais amis dans ma vie, en tout cas le plus possible. On n’est pas à l’abri de quelqu’un qui n’est pas ouvert, pas lisible. C’est comme un livre. S’il a un cadenas, je ne vais pas aller vers lui, sauf si je sens que ça peut bien déboucher. Même fermé il y a une petite partie que l’on peut percevoir.
Houa, c’est puissant ! Je me sens comme repoussé d’elle alors que nous somme pas si proche. Il doit se passer quelque chose, ce n'est pas possible ! Une personne comme moi peut-être ?! Il faut que je demande à ma mère. Elle pourra m’éclairer sur le sujet. Ah bah pas besoin en fait ! La jeune fille s’approche de moi et me demande de ne pas lire en elle. Elle m’a repéré de très loin et utilisé un sors de protection bien puissante. C’est la première fois que cela se produit. J’espère que cette année ne sera pas trop encombrée en soucis de ce genre. Arrivé à la maison, le téléphone en main, je compose le numéro de… Pas le temps de finir que ça sonne déjà. C’est elle qui se trouve à l’autre bout du fil. Mamie avait senti qu’elle devait appeler. Après une demi-heure de conversation, nous nous disons au revoir. Tout est plus clair dans mon esprit. Je suis face à une personne qui est mon double. Nos dons sont les mêmes. C’est comme une sœur jumelle de pouvoir. Ne sachant que faire, il met conseiller de faire connaissance et amie, amie avec elle pour ne pas m’attirer d’ennuis.
Trop tard ! Une semaine après, le lundi lorsque nous arrivons devant le lycée tout le monde ris à mon passage. Il est vital que je me pose quelque part pour comprendre. Une de mes amies m’envoie un message par le biais d’Internet. Ma personne est attaquée sur les réseaux sociaux. Forte en informatique, je parviens à pénétrer sur le compte de cette nouvelle étudiante et effacer les postes qui me concernent. Quelques modifications à son profil sont aussi faites dans le but d’avoir une équité dans cette histoire. Avec le temps restant, je bloque l’accès à tout ce qui peut être lisible en moi. Un sort de protection est aussitôt lancé. Que de problèmes à gérer. Cette première année de bac ne sera pas de tout repos. Il faut s’attendre à des rebondissements tel un film d’aventures.Après un mois bien intense de pratique, d’apprentissage avec mes paires, il est temps de reprendre la direction des bancs de l’école. Le lycée est une étape importante dans la vie d’un adolescent. La cerise sue le gâteau, un bac professionnel. Le bac général est très bien, mais pas assez formateur à mon goût. Disons que je sais que j’aurais moins de boulot en bac pro et plus de temps pour mes loisirs.
Tiens, tiens, tiens. Une nouvelle élève ! Je ne l’avais jamais vu dans le quartier. Allons à sa rencontre pour voir. De loin impossible de savoir si elle est bien ou non. Pas de mauvais amis dans ma vie, en tout cas le plus possible. On n’est pas à l’abri de quelqu’un qui n’est pas ouvert, pas lisible. C’est comme un livre. S’il a un cadenas, je ne vais pas aller vers lui, sauf si je sens que ça peut bien déboucher. Même fermé il y a une petite partie que l’on peut percevoir.
Houa, c’est puissant ! Je me sens comme repoussé d’elle alors que nous somme pas si proche. Il doit se passer quelque chose, ce n'est pas possible ! Une personne comme moi peut-être ?! Il faut que je demande à ma mère. Elle pourra m’éclairer sur le sujet. Ah bah pas besoin en fait ! La jeune fille s’approche de moi et me demande de ne pas lire en elle. Elle m’a repéré de très loin et utilisé un sors de protection bien puissante. C’est la première fois que cela se produit. J’espère que cette année ne sera pas trop encombrée en soucis de ce genre. Arrivé à la maison, le téléphone en main, je compose le numéro de… Pas le temps de finir que ça sonne déjà. C’est elle qui se trouve à l’autre bout du fil. Mamie avait senti qu’elle devait appeler. Après une demi-heure de conversation, nous nous disons au revoir. Tout est plus clair dans mon esprit. Je suis face à une personne qui est mon double. Nos dons sont les mêmes. C’est comme une sœur jumelle de pouvoir. Ne sachant que faire, il met conseiller de faire connaissance et amie, amie avec elle pour ne pas m’attirer d’ennuis.
Dès que j’avance un peu, cette jeune ado se met en travers de ma route. Je ne peux vivre sans avoir une embuscade sur le chemin de ma réussite scolaire. Je ressens qu’elle me voit comme un ennemi. Nous ne sommes pas rivales, je ne souhaite pas faire de concurrence. Et puis je ne sais même pas pourquoi tout cela. Il faudrait que nous ayons une discussion pour éclaircir cela. Un message télépathique me parvient au cours d’une journée pluvieuse. Toute tentative d’échange est veine. Il ne faut pas essayer d’entrer en contact avec elle. Je réponds donc par une seule chose. Je ne suis pas venu pour lui faire de l’ombre. Que né-ni, aucune de mes paroles n’a de valeur pour Louvia qui ferme donc toute porte me permettant d’établir un lien.
Besoin de me ressourcer. Les vacances de Pâques tombent à point nommées. Nous nous dirigeons vers la maison de grand-mère. Après plusieurs heures à raconter les péripéties, celle-ci explique que cette fille est un brin maléfique. Quiconque se présente sur sa route se verra recevoir des ennuis de toutes parts. Il ne doit y avoir qu’une personne selon elle.
- Tu ne pourras pas rivaliser avec ce type de pouvoirs. Ou il te faudrait des sorts puissants.
- Comment je peux faire alors ?
- La seule solution que je vois est de bloquer la communication entre vous deux pour le moment. On peut tenter de lui faire oublier ton don. Plus nous sommes mieux c’est. Si elle oublie et que la détection est impossible la fin d’année devrait mieux se dérouler.
- J’espère parce que je commence à saturer !
- Mon énergie est vidée dès que j’arrive en cours. Le week-end, je passe mon temps à dormir presque.
- Il fallait m’appeler, je serais venu te voir pour t’aider plus tôt.
- Je ne voulais pas déranger et puis, je pensais que ça ne durerait pas.
- On va s’y attaquer de suite. Tu vas recharger tes énergies pendant ces vacances et revenir prête pour te défendre.
- Merci mamie.
Nous nous attaquons à ce furoncle dans les minutes qui suivent. C’est comme percer un vilain bouton. Après quelques heures de pratique de rituels et autres la fatigue me gagne. Il leur faut me poser sur mon lit pour dormir. Tout cela n’est pas sans conséquences. Au bout d’une semaine intense, retour en cours.
Louvia est plus forte que ce que nous croyons. À peine le regard posé sur moi, tout est remonté à la surface. Impossible de lui échapper. Par contre le point positif, c’est qu’aucune communication n’est possible. Le sortilège de blocage fait des merveilles. Par contre, il met possible de lire en elle, prévoir ce qu’elle fera. Ah bah non ! Elle vient de bloquer tout ce qui tente d’entrer dans son esprit. Ça promet cette fin d’année. Je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme si elle continue à me mettre des bâtons dans les roues.
Il faut agir avant que ça ne dégénère et que je ne finisse dans un sale état. Dès la pause du matin, un petit sprint vers elle commence. Coincée !
- On doit parler.
- Je n’ai rien à te dire.
- Eh bien moi oui ! Je ne supporte plus ta façon d’agir. Tu ne me connais ni d’Adam, ni d’Eve et tu me fais vivre un enfer depuis la rentrée. Sache que je ne suis pas là pour te faire de la concurrence et je me fiche royalement de tes activités. Maintenant, je te demanderais de bien vouloir cesser de me causer des problèmes. Je suis dans cette école uniquement pour les études. En ce qui concerne mon don je le garde pour moi. Je ne le destine pas à une quelconque activité. Si tu étais venu me le demander plutôt tu te serais épargné tous ces magouillages.
- Tu as fini ?!
- Oui !
- Sache qu'ici, c’est moi la seule à avoir ce don. Il n’y a pas de place pour de personnes. C’est toi ou moi.
- En fait tu es folle ? !
- Non, je suis moi !