Auteure : Elisa de Bono
Editeur :Ex-Aequo
Genre : Science-Fiction
Résumé : Dans un monde où lire est interdit, où le langage est réduit à la simple utilité quotidienne et où seule une élite peut accéder au savoir, Gab fait partie de ces rebelles qui font circuler des livres sous le manteau et se réunissent clandestinement pour en parler Mais la police de l’Ordre démocratique vient de tuer Rosa, le dernier écrivain Les Services de protection de l’Ordre social sont chargés de retrouver les lecteurs clandestins afin de les éliminer C’est ainsi que Paul, membre important de ces Services et de l’élite, va rencontrer Gab. Malgré
eux au coeur du combat pour l’accès aux mots, à la lecture, au rêve et à la liberté, quelles chances a leur histoire d’amour dans ces conditions ?
C’est le dernier roman inscrit sur ma P.A.L de Décembre. Des neuf romans que j’avais prévu de lire ce mois-ci, « Le Dernier Ecrivain » était le dernier. Pour la première fois depuis un long moment, j’ai réussi à lire tous les romans de ma P.A.L avant la fin du mois. Incroyable, non ? En vrai, j’en ai lu plus que neuf ce mois-ci, mais je reviendrais sur ça plus tard. Toujours est-il que je termine ainsi l’année avec ce petit roman (seulement 84 pages) venant des éditions Ex Aequo ! Je vous en dis plus… Et promis, c’est sans spoiler !
Déjà, les prémices du livre sont plutôt sympathiques. On est donc dans un monde où la lecture est considérée comme dangereuse (je pourrais être une criminelle pour la 1ère fois de ma vie). C’est un livre qui rend hommage à Ray Bradbury et surtout à « Fahrenheit 451 », comment ne pas apprécier ? On découvre donc Gab et Paul, les deux héros du livre. L’une appartient au monde de la nuit (elle travaille de nuit) et l’autre au monde du jour, mais une chose les unis : la lecture. On suit donc Gab lorsqu’elle découvre la mort de Rosa, la dernière écrivaine de son monde. Paul, de son côté, appartient au monde de ceux qui tuent les Ecrivains et il semble déterminer à éliminer les possibles partisans de l’écrivaine… Y compris Gab.
Le roman est court, donc l’évolution des personnages est rapide. Tout va très vite, mais c’est aussi ce rythme qui rend le roman aussi addictif. Le personnage de Gab est plutôt intéressant. C’est une rebelle qui cède à la « tentation » de la luxure (aka Paul) pour être brutalement confronte à la réalité. Son histoire avec Paul est intéressante bien que (malheureusement) prévisible, le roman étant trop court pour laisser véritablement germer le doute chez le jeune homme. Ils sont de deux mondes différents, deux mondes qui ne semblent pas pouvoir cohabiter. Leur histoire avait un temps limite et bien qu’on ne les suive que depuis quelques pages, ça fait mal. Mais le plus intéressant reste cette histoire d’écrivain. Cette représentation de l’espoir et d’humanité, dans un monde régit par l’avarice et la luxure.
Editeur :Ex-Aequo
Genre : Science-Fiction
Résumé : Dans un monde où lire est interdit, où le langage est réduit à la simple utilité quotidienne et où seule une élite peut accéder au savoir, Gab fait partie de ces rebelles qui font circuler des livres sous le manteau et se réunissent clandestinement pour en parler Mais la police de l’Ordre démocratique vient de tuer Rosa, le dernier écrivain Les Services de protection de l’Ordre social sont chargés de retrouver les lecteurs clandestins afin de les éliminer C’est ainsi que Paul, membre important de ces Services et de l’élite, va rencontrer Gab. Malgré
eux au coeur du combat pour l’accès aux mots, à la lecture, au rêve et à la liberté, quelles chances a leur histoire d’amour dans ces conditions ?
C’est le dernier roman inscrit sur ma P.A.L de Décembre. Des neuf romans que j’avais prévu de lire ce mois-ci, « Le Dernier Ecrivain » était le dernier. Pour la première fois depuis un long moment, j’ai réussi à lire tous les romans de ma P.A.L avant la fin du mois. Incroyable, non ? En vrai, j’en ai lu plus que neuf ce mois-ci, mais je reviendrais sur ça plus tard. Toujours est-il que je termine ainsi l’année avec ce petit roman (seulement 84 pages) venant des éditions Ex Aequo ! Je vous en dis plus… Et promis, c’est sans spoiler !
Déjà, les prémices du livre sont plutôt sympathiques. On est donc dans un monde où la lecture est considérée comme dangereuse (je pourrais être une criminelle pour la 1ère fois de ma vie). C’est un livre qui rend hommage à Ray Bradbury et surtout à « Fahrenheit 451 », comment ne pas apprécier ? On découvre donc Gab et Paul, les deux héros du livre. L’une appartient au monde de la nuit (elle travaille de nuit) et l’autre au monde du jour, mais une chose les unis : la lecture. On suit donc Gab lorsqu’elle découvre la mort de Rosa, la dernière écrivaine de son monde. Paul, de son côté, appartient au monde de ceux qui tuent les Ecrivains et il semble déterminer à éliminer les possibles partisans de l’écrivaine… Y compris Gab.
Le roman est court, donc l’évolution des personnages est rapide. Tout va très vite, mais c’est aussi ce rythme qui rend le roman aussi addictif. Le personnage de Gab est plutôt intéressant. C’est une rebelle qui cède à la « tentation » de la luxure (aka Paul) pour être brutalement confronte à la réalité. Son histoire avec Paul est intéressante bien que (malheureusement) prévisible, le roman étant trop court pour laisser véritablement germer le doute chez le jeune homme. Ils sont de deux mondes différents, deux mondes qui ne semblent pas pouvoir cohabiter. Leur histoire avait un temps limite et bien qu’on ne les suive que depuis quelques pages, ça fait mal. Mais le plus intéressant reste cette histoire d’écrivain. Cette représentation de l’espoir et d’humanité, dans un monde régit par l’avarice et la luxure.
C’est un roman (ou une nouvelle ?) globalement intéressant. Les thématiques sont très bien abordées, les personnages subissent un peu l’histoire mais il aurait été difficile de faire autrement. La romance est intéressante parce que justement les deux personnages ont une vision différente de la réalité et de ce qu’ils veulent comme société. Il aurait été intéressant de plus creuser certains aspects, notamment le personnage de Paul, mais ça aurait rendu le roman plus long. En tout cas, si vous aimez les histoires dystopiques, je vous recommande cette lecture !