Durant le Salon du livre Iris Noir 2023 à Bruxelles, j'ai eu la chance de rencontrer de nombreux auteur·rice·s, dont Gérard Saryan, qui a accepté de répondre à quelques questions pour Dixily.
Pour débuter cette interview et pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour. Je m’appelle Gérard SARYAN, j’ai 51 ans. J’habite du côté de Lyon et je me déplace régulièrement sur Paris pour mon activité professionnelle. Je suis un passionné d’histoire et de politique. L’écriture est une seconde nature. J’écris principalement des thrillers et roman policiers.
Votre rapport à l'écriture
Quand avez-vous commencé à écrire ? Quel a été l'élément déclencheur ?
J’écris régulièrement, c’est-à-dire tous les jours, depuis environ 10 ans. J’ai commencé par des nouvelles, des histoires courtes, et puis au fur et à mesure j’ai construit des intrigues plus longues, plus abouties. L’écriture est une passion, puis avec le temps, elle est devenue indispensable à mon équilibre, si bien que je ne peux plus m’en passer.
Il me semble que j’ai toujours eu en moi cette envie d’écrire. C’est un long processus qui remonte à l’enfance. Petit, j’avais déjà ce besoin de coucher des histoires sur le papier. La plupart du temps, j’avais besoin de m’isoler des autres. A l’école, j’étais un peu perché (pardon ) . On m’a souvent qualifié de rêveur et je crois que c’est entièrement vrai. Aujourd’hui encore, il m’arrive de partir dans mon imaginaire… et je fais en sorte que les autres ne s’en aperçoivent pas.
Ensuite, j’adore lire (journaux, magazines, romans, essais, biographies…). Ça va peut-être vous étonner mais je lis de « tout », et j’ai tendance à dire « tout et n’importe quoi, et surtout n’importe quoi » . Tout m’intéresse, du moment que j’apprends …..
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Mes sources d’inspiration sont multiples. Je vais vous en donner trois, les principales :
Tout d’abord l’histoire avec un grand H. Je suis un féru d’histoire. Que ce soit la première, seconde guerre mondiale, les croisades, Vercingétorix, je trouve quantité d’idées dans les évènements qui ont jalonné l’humanité. Par exemple, j’ai beaucoup appris en lisant des biographies d’hommes politiques. Comment ils ont appréhendé tel ou tel évènement. Ça m’aide dans ma réflexion.
Après bien sûr, je m’intéresse aux faits divers. Là, je reconnais qu’il y a de la matière.
Et puis, une toute dernière chose et sans doute la plus importante : l’observation.
Regarder monsieur et madame tout le monde m’inspire, que ce soit dans la rue, les transports, à la boulangerie. Je passe mon temps à scruter, regarder, détecter un détail qui va m’aider à construire un personnage, une histoire, une situation. Dès que je trouve l’élément déclencheur, je l’inscris précieusement sur un carnet. Je prends tellement de notes que c’est ahurissant le nombre de pages que je peux noircir.
Pouvez-vous partager une anecdote intéressante ou amusante que vous avez vécue en tant qu'auteur ?
Oh disons que j’en ai des tonnes !
J’en ai UNE très amusante. Lors d’une séance de dédicaces, je m’absente 2 minutes pour faire une photo. Une lectrice échange avec sa copine et déclare haut et fort : ça veut vendre des livres et l’auteur n’est même pas là !
J’étais derrière elles.
Rouge de honte, elle s’est excusée et m’a finalement demandé une dédicace.
Votre dernier livre
Quel est le titre de votre dernier livre ? De quoi parle-t-il ?
Mon dernier livre s'intitule : Sur un arbre perché
L’avantage du genre policier c’est que l’on peut aborder toutes les thématiques, je ne m’interdis rien.
J’ai beaucoup hésité avant de me lancer. Tout d’abord, l’enlèvement d’un enfant, c’est le thème vu et revu en littérature et au cinéma. C’est un sujet sensible. Tout parent a déjà ressenti ce sentiment de crainte et d’horreur en perdant son enfant des yeux et en s’imaginant qu’il a été kidnappé.
Le plus important, c’est de trouver l’angle d’approche, et sans lui, inutile de se lancer. Là j’ai démarré par le sentiment de culpabilité. Celle de l’adulte qui est responsable de l’enfant. Et puis je me suis dit : pourquoi pas une belle-mère ? Dans les familles recomposées, la belle-mère qui perd un enfant qui n’est pas le sien doit ressentir une culpabilité terrible. Ça vous ronge.
J’ai voulu une femme. Alice est mon héroïne. Les femmes ont une force incroyable pour affronter ou surmonter des épreuves. Vous allez voir, elle est formidable cette nana.
En réalité, Sur un arbre perché c’est tout sauf une histoire d’enlèvement…mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.
Quel a été le point de départ de celui-ci ?
Tous mes personnages sont des gens ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires. Et c’est comme ça que j’ai eu l’idée d’Alice. Une femme qui va se retrouver au centre d’une aventure incroyable.
De la première idée aux dernières lignes, combien de temps avez-vous mis pour écrire ce livre ?
Disons que douze mois ont été nécessaires.
Un dernier mot pour la fin ?
Un dernier mot pour clôturer cette interview ?
Un grand merci à vous pour cette interview. Votre soutien est important. Si l’on veut que le livre garde toute son importance, il faut absolument faire la promotion des auteurs, des maisons d’édition et des libraires.
Je remercie également les lecteurs qui viennent à ma rencontre sur les salons ou dans les librairies..
Je leur donne rendez-vous en mars 2024 pour la sortie de mon prochain roman.
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Photo prise par Mathis Bigras (@Mat) durant le Salon du livre Iris Noir 2023 à Bruxelles
Pour débuter cette interview et pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour. Je m’appelle Gérard SARYAN, j’ai 51 ans. J’habite du côté de Lyon et je me déplace régulièrement sur Paris pour mon activité professionnelle. Je suis un passionné d’histoire et de politique. L’écriture est une seconde nature. J’écris principalement des thrillers et roman policiers.
Votre rapport à l'écriture
Quand avez-vous commencé à écrire ? Quel a été l'élément déclencheur ?
J’écris régulièrement, c’est-à-dire tous les jours, depuis environ 10 ans. J’ai commencé par des nouvelles, des histoires courtes, et puis au fur et à mesure j’ai construit des intrigues plus longues, plus abouties. L’écriture est une passion, puis avec le temps, elle est devenue indispensable à mon équilibre, si bien que je ne peux plus m’en passer.
Il me semble que j’ai toujours eu en moi cette envie d’écrire. C’est un long processus qui remonte à l’enfance. Petit, j’avais déjà ce besoin de coucher des histoires sur le papier. La plupart du temps, j’avais besoin de m’isoler des autres. A l’école, j’étais un peu perché (pardon ) . On m’a souvent qualifié de rêveur et je crois que c’est entièrement vrai. Aujourd’hui encore, il m’arrive de partir dans mon imaginaire… et je fais en sorte que les autres ne s’en aperçoivent pas.
Ensuite, j’adore lire (journaux, magazines, romans, essais, biographies…). Ça va peut-être vous étonner mais je lis de « tout », et j’ai tendance à dire « tout et n’importe quoi, et surtout n’importe quoi » . Tout m’intéresse, du moment que j’apprends …..
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Mes sources d’inspiration sont multiples. Je vais vous en donner trois, les principales :
Tout d’abord l’histoire avec un grand H. Je suis un féru d’histoire. Que ce soit la première, seconde guerre mondiale, les croisades, Vercingétorix, je trouve quantité d’idées dans les évènements qui ont jalonné l’humanité. Par exemple, j’ai beaucoup appris en lisant des biographies d’hommes politiques. Comment ils ont appréhendé tel ou tel évènement. Ça m’aide dans ma réflexion.
Après bien sûr, je m’intéresse aux faits divers. Là, je reconnais qu’il y a de la matière.
Et puis, une toute dernière chose et sans doute la plus importante : l’observation.
Regarder monsieur et madame tout le monde m’inspire, que ce soit dans la rue, les transports, à la boulangerie. Je passe mon temps à scruter, regarder, détecter un détail qui va m’aider à construire un personnage, une histoire, une situation. Dès que je trouve l’élément déclencheur, je l’inscris précieusement sur un carnet. Je prends tellement de notes que c’est ahurissant le nombre de pages que je peux noircir.
Pouvez-vous partager une anecdote intéressante ou amusante que vous avez vécue en tant qu'auteur ?
Oh disons que j’en ai des tonnes !
J’en ai UNE très amusante. Lors d’une séance de dédicaces, je m’absente 2 minutes pour faire une photo. Une lectrice échange avec sa copine et déclare haut et fort : ça veut vendre des livres et l’auteur n’est même pas là !
J’étais derrière elles.
Rouge de honte, elle s’est excusée et m’a finalement demandé une dédicace.
Votre dernier livre
Quel est le titre de votre dernier livre ? De quoi parle-t-il ?
Mon dernier livre s'intitule : Sur un arbre perché
L’avantage du genre policier c’est que l’on peut aborder toutes les thématiques, je ne m’interdis rien.
J’ai beaucoup hésité avant de me lancer. Tout d’abord, l’enlèvement d’un enfant, c’est le thème vu et revu en littérature et au cinéma. C’est un sujet sensible. Tout parent a déjà ressenti ce sentiment de crainte et d’horreur en perdant son enfant des yeux et en s’imaginant qu’il a été kidnappé.
Le plus important, c’est de trouver l’angle d’approche, et sans lui, inutile de se lancer. Là j’ai démarré par le sentiment de culpabilité. Celle de l’adulte qui est responsable de l’enfant. Et puis je me suis dit : pourquoi pas une belle-mère ? Dans les familles recomposées, la belle-mère qui perd un enfant qui n’est pas le sien doit ressentir une culpabilité terrible. Ça vous ronge.
J’ai voulu une femme. Alice est mon héroïne. Les femmes ont une force incroyable pour affronter ou surmonter des épreuves. Vous allez voir, elle est formidable cette nana.
En réalité, Sur un arbre perché c’est tout sauf une histoire d’enlèvement…mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.
Quel a été le point de départ de celui-ci ?
Tous mes personnages sont des gens ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires. Et c’est comme ça que j’ai eu l’idée d’Alice. Une femme qui va se retrouver au centre d’une aventure incroyable.
De la première idée aux dernières lignes, combien de temps avez-vous mis pour écrire ce livre ?
Disons que douze mois ont été nécessaires.
Un dernier mot pour la fin ?
Un dernier mot pour clôturer cette interview ?
Un grand merci à vous pour cette interview. Votre soutien est important. Si l’on veut que le livre garde toute son importance, il faut absolument faire la promotion des auteurs, des maisons d’édition et des libraires.
Je remercie également les lecteurs qui viennent à ma rencontre sur les salons ou dans les librairies..
Je leur donne rendez-vous en mars 2024 pour la sortie de mon prochain roman.
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Photo prise par Mathis Bigras (@Mat) durant le Salon du livre Iris Noir 2023 à Bruxelles